Infos de baseCREDITS : EYLIKA (vava) SITUATION : Je n'ai jamais chuter, je ne suis jamais vraiment amoureux et pourtant je ressens quelque chose... D'impossible OCCUPATION : Quand je ne dors pas je mange et quand je ne mange pas je dors... Ah oui, je fume aussi ! ARRIVEE A PRAESIDIUM : 30/01/2000
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Sujet: On se balance sur notre balançoire Lun 27 Oct - 23:29
Tu regardes la terre Cette terre de feux , Cette terre qui te fait mal aux yeux
Tu imagines des corps, Des corps qui brûlent , qui crament Des corps qui poussent des cris Des cris dans la nuit
"Est-ce l'enfer maman ? " Elle ne te répond pas Elle n'est pas là Tu ne te souviens pas Tu ne reconnais pas
Tu vois le feux qui se consume Tu vois le yeux du diable Qu'ils sont mauvais Qu'ils sont laids
Tout est rouge.., sang Sang Sang Sang Tu déteste le sang Celui de la photo Celui de la photo du garçon ... Le garçon frère de Teora Tu t'étais plié dans l'effroid
Tes paupières se ferment Se ferment sur ton cœur Dans ta douleur
Tu as trop d'images dans le tête Elle te font peur Plus que peur Mais c'est quoi la peur ? Toi, tu as toujours eu la vie tranquille Une vie douce et paisible Tu voulas juste aller ailleurs
Toi , la peur tu ne la connais pas À part peut- être quand les flics t'ont chopé Mais la plupart du temps Tu l'inventes, tu l'imagines
Là, tu l'as ressenti Tu es dans ce monde Dans ce monde cruel Couleur de feux Et tu as l'impression que tu ne pourras jamais partir Que tu en es prisonnier Es-tu mort Baptiste ? Tu as tellement fait de fautes dans ta misérable vie que s'en ai finit ? Qu'en enfer tu as atterri ?
C'est froid Dans cette chaleur il y a quelque chose de froid Quelque chose de glacial qui te revigore Comme des glaçons pour atténuer une fièvre Comme de l'eau pour faire disparaître le feux Tu ouvre les yeux
Elle est là Elle est là Teora Devant toi Sa main est posé sur ton visage pâle Elle te regarde , intensément , douloureusement
Ta vision est retrouvée. Elle te montre son regard qui brille dans l'obscurité Puis elle descend tranquillement jusqu'à ses lèvres Ses lèvres bien dessinées qui attendent juste d'être goûtées Alors sans réfléchir , sans hésiter Tu te penche sans te presser Un simple baisé Un simple contacte lèvres contre lèvres "Suis-je au paradis maman ?"
Dernière édition par Baptiste Saint-Cens le Ven 31 Oct - 0:22, édité 1 fois
Naïa Keynes
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Sujet: Re: On se balance sur notre balançoire Mar 28 Oct - 0:58
on se balance sur notre balançoire
haut, très haut dans le ciel
il est là. il est là. il est là. il est en vie. il n'est plus mort. ses traits sont si beaux, si doux, si calmes. sa chemise n'est plus sale. ce rouge n'est plus. non, il y a ce blanc, ce blanc qui t'inonde, et te noie. dans cet espoir erroné, cet espoir faussé. pourtant, au loin, le sang perle sur tes pensées, sur cet espoir. il goutte, tombe, s'écroule. tu l'aperçois, sous un ciel si bleu. toutes ces couleurs qui te font croire. à son sourire. à son souffle saccadé. sa peau, sa chair. tu aimerais le prendre dans tes bras, le serrer fort contre toi. tu le contemples dans l'ombre, tu l'observes, tu espères. mais, il n'est pas blue. il ne respire pas blue. il ne vit pas blue. il n'est que son identique, cette ressemblance frappante, cette coïncidence de trop. tes remords sont pires encore. ils enflent et explosent. comme des ballons. et ce, entre les dérives de l'éternité. tu te souviens de tes jours anciens. de ton innocence passée. de tes pas de petite fille qui claquaient sur le goudron des routes. quand celles-ci avaient déjà pris leur droit. quand la nature n'était plus qu'un soupçon murmure du passé. tu disais, levant les yeux au ciel, vers ta mère.
" dis, c'est long comment l'éternité ? "
maintenant tu sais. alors, tu t'avances vers lui. doucement, tout doucement, si doucement. tu es de nouveau cette petite fille perdue, abandonnée sur le bord des routes. tu le regardes, tu ne le quittes pas de tes yeux océans. et tu te balances sur ta balançoire.
tout simplement.
▲ teora
(c) AMIANTE
Baptiste Saint-Cens
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Sujet: Re: On se balance sur notre balançoire Mar 28 Oct - 13:09
Une larme coule, dévale les pentes de ma joue creuse Et tombe sur le sol froid et humide.
Je la contemple ma folie douce Celle qui me fait souffrir à chaque regard triste À chaque regard noirs.
Elle est belle sublime Elle semble être perdue, innocente
C'est un ange tombé du ciel... c'est mon ange, celui qui va me tirer de cette tristesse, qui va me redonner donner le sourire dans ce paysage sombre, trop sombre.
Nos regards se croisent et ne se lâche plus comme un aimant attiré par le métal.
J'ai envie de la toucher De gouter ses lèvres
Me plonger dans ces yeux d'or C'est déjà beaucoup
Je peux y voir sa fureur sa mélancolie sa tristesse
Je me sens tout proche d'elle
Nous restons sur notre balançoire en se balançant doucement.
Naïa Keynes
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Sujet: Re: On se balance sur notre balançoire Mar 28 Oct - 14:44
ON SE BALANCE SUR NOTRE BALANÇOIRE
HAUT, TRÈS HAUT DANS LE CIEL
elle roule, roule. cette larme sur sa joue qui dévale. elle roule, roule. et rencontre ton cœur. comme de l'acide, doux acide qui te consume et te broie. cette goutte d'un bleu si pâle, elle te transperce. elle est si loin, et pourtant si près de toi. tu la ressens, tu l'imagines onduler sur tes joues creuses, s'évader de tes yeux houleux, se disperser sous les rayons du crépuscule. deux âmes qui se balancent sous la lumière du soleil couchant qui perfuse votre pâleur saisissante, et vos grands yeux pleins de ces sentiments trop étroits, bien trop noirs. vous êtes deux êtres brisés par le passé, brisés par la triste réalité d'un blanc opaque qui dissimule la clarté des sentiers. tu le contemples comme si tu le regardais pour la dernière fois. tu scrutes le moindre détail. tu te nourris de sa peau blafarde, de sa peau de marbre. tu aimerais glisser ta main sur sa joue, glisser ta main sur sa poitrine. et entendre son cœur battre, saisir ses envolées précipitées. tu aimerais aussi l'embrasser, lui dire que tu l'aimes à en crever. lui dire que tu es désolé. mais, il n'est pas ton frère. et il ne le sera jamais.
il est là pour te perforer, te tuer de son regard trop fort, trop grand, trop beau pour toi. te tuer de sa présence miroitante, de sa présence si vivante, trop vivante. à lui seul, il est ton effroi et ton amour. il est tes remords et ton humanité. et tu détestes ça. tu détestes les élans de ton cœur qui souffre, qui geint, qui pleures. tu détestes te délecter de ta souffrance accrue, débordante de toute part. tu es l'objet de cette douleur bien trop présente. quand il est là, quand il te regarde, tu n'es plus libre.
tu es cet oiseau en cage qui crie. tes ailes sont brisés, tu ne peux plus t'envoler. alors, tu voudrais chanter. abandonner quelques paroles qui enserreraient vos corps, les réchaufferaient d'un nectar parfumé. mais. l'oiseau chanteur ne peut plus siffloter. l'oiseau chanteur ne peut plus s'évader. l'oiseau chanteur est inerte et si terne.
une larme dévale ta joue. au même rythme que la sienne. la danse de vos souffrances respectives pourrait presque en devenir belle. si elle n'était pas le miroir des démons de ce monde.
tu te tournes vers lui, vers ta fausse espérance, vers le fantôme d'hier. tu murmures.
"baptiste. pourquoi pleures-tu ?"
▲ teora
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Baptiste Saint-Cens
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Sujet: Re: On se balance sur notre balançoire Mar 28 Oct - 19:21
Tu ne veux pas qu'elle souffre et pourtant tu ressens sa douleur Profonde, en plein dans sa chair, sa chair tendre Dans son coeur, dans son corps qui bat à chaque seconde, à chaque minute Tu as perdu tes mots Ils ont dévalé la montagne et tu n'a plus la force de la redescendre pour récupérer les miettes éparpillées.
Chaque balancement est une torture Une douleur, un désespoir Pourquoi ? Tu ne sais pas, tu ne sais rien Tu sais juste que tu voudrais être autre part Dans une monde sans rempart Sans barricade Dans un monde où il y aurait ta folie douce Elle serait heureuse, tu serais heureux Vos lèvres se toucheraient sans problème Plus de centre, plus de fautes commises
"Ah mais tu rêves !"
T'as mal à la tête Tes pensées sont une torture Il faut que tu arrêtes Il faut que tu arrête !!!! Tout s'écroule dans ta tête Tu entends les vois de tes parents Des psy, des professeurs Mais il y a une voit que tu veux entendre dans toutes celles-là Celle de Teora Celle qui te ramènera à la vie
"Pourquoi tu pleures Baptiste"
Ce murmure Ce simple murmure et tes membres se revigorent Tes idées se mettent en place Et ta voix grave de fumeur sort Tremblante
" Je pleure à cause de la vie"
Naïa Keynes
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Sujet: Re: On se balance sur notre balançoire Jeu 30 Oct - 1:34
on se balance sur notre balançoire
haut, très haut dans le ciel
tu aimerais aussi lui dire, pourquoi baptiste, pourquoi ? pourquoi t'es là, face à moi ? alors que lui, lui, il est bouffé par tu-ne-sais-quoi, il est bouffé par la mort, la triste mort qui s'empare de son corps. comme ça, sans un mot, une parole. un simple regard. celui-qui te mets à genoux, celui qui te supplie de plus lutter, d'abandonner, de déposer les armes. et c'est ce qu'il a fait. il l'a fait, il l'a fait. et toi, teora, t'es restée planté là face à lui, t'es restée planté là sans rien dire. tu as mal, tu as mal pour ça. pour cette vérité incontestée qui te bouffe autant qu'lui, il est dévoré par la fossoyeuse. tu as mal quand tu le vois, assis là, sur cette balançoire. tu as mal parce qu'il est baptiste. et pas blue. un b qui les assemble, et des lettres par milliers qui les fragmentent. des fragments qui se dispersent aux quatre coins du monde. là où tu pourras plus jamais les effleurer. il se balance, il se balance. tu veux simplement le prendre dans tes bras, lui dire, je t'aime putain, je t'aime. mais s'il est là, qu'est-que tu fous là ? toi, la paumée, teora, la déglinguée, rappelle-toi, tu l'as tuée. de ce boum qui fit écho entre tes pensées, démon qui te hante jour après jour. sulfureux poison impossible à dévier. tu dois vivre avec la douleur, avec les remords. jusqu'à ce que t'en puises plus. et que tu t'tires une balle dans le crâne. ça fera boum, aussi, beaucoup. tu paris que la douleur, elle en sera pas plus forte qu'en ce jour. ce jour où tu poses tes beaux yeux tumultueux sur lui. et que tu en meurs presque. littéralement. il te subjugue de sa présence malsaine. toi, t'es qu'une poupée en porcelaine qui a dérapé, sous une pluie ardente, pesante, tes doigts ont glissés, ils ont simplement glissé. comme tu aurais préférée tuer le flic plutôt que ton blue, ton blue à toi.
s'il n'était pas mort, tu ne serais pas près du bord, le bord de ce gouffre béant. tu es prête à t'élancer, à t'y plonger.
la mort, elle est si belle quand on a connu pire qu'elle. et toi, teo, as-tu connu pire qu'elle ?
baptiste, l’usurpateur, il te répond. il répond à ta question. la vie, il dit, la vie. et là, à cette phrase dévalant la montagne, tu es détruite, implosion arrachant ton être en lui-même, de l'intérieur. éruption indiscernable qui te saisit violemment. c'était pas prévu, c'était pas planifiée. tel le vésuve, tu es noyée sur son passage. et tu te noies entre les hurlements de l'éternité.
et toi seule sait comment elle est, cette éternité. si longue, trop longue. et quand elle voit sa fin, elle vous en paraît si courte, trop courte.
malgré cette boule dans ta gorge, malgré ton besoin de hurler, de crier, tu n'es pas blue, tu n'es pas blue. malgré toute cette vie qui te traîne dans la boue depuis des jours, des jours éternités. malgré toute cette merde qui s'entasse sous ta fenêtre. tu te penches vers lui. doucement, tout doucement.
et tu effaces les traces de cette larme rebelle. tu le laves de sa souffrance, tu le libères de ces maux. comme par enchantement, de ta main fragile, tu la laisses vagabonder sur la peau de son visage.
▲ teora
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Baptiste Saint-Cens
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Sujet: Re: On se balance sur notre balançoire Jeu 30 Oct - 23:57
Tu regardes la terre Cette terre de feux , Cette terre qui te fait mal aux yeux
Tu imagines des corps, Des corps qui brûlent , qui crament Des corps qui poussent des cris Des cris dans la nuit
"Est-ce l'enfer maman ? " Elle ne te répond pas Elle n'est pas là Tu ne te souviens pas Tu ne reconnais pas
Tu vois le feux qui se consume Tu vois le yeux du diable Qu'ils sont mauvais Qu'ils sont laids
Tout est rouge.., sang Sang Sang Sang Tu déteste le sang Celui de la photo Celui de la photo du garçon ... Le garçon frère de Teora Tu t'étais plié dans l'effroid
Tes paupières se ferment Se ferment sur ton cœur Dans ta douleur
Tu as trop d'images dans le tête Elle te font peur Plus que peur Mais c'est quoi la peur ? Toi tu as toujours eu la vie tranquille Une vie douce et paisible Tu voulas juste aller ailleurs
Toi , la peur tu ne la connais pas À part peut- être quand les flics t'ont chopées Mais la plupart du temps Tu l'inventes, tu l'imagines
Là tu l'a ressenti Tu es dans ce monde Dans ce monde cruel Couleur de feux Et tu as l'impression que tu ne pourras jamais partir Es-tu mort Baptiste ? Tu as tellement fait de fautes dans ta misérable vie que s'en ai finit ? Que, en enfer tu as atterri ?
C'est froid Dans cette chaleur il y a quelque chose de froid Quelque chose de glaçons qui te revigore Comme des glaçons pour atténuer une fièvre Comme de l'eau pour faire disparaître le feux Tu ouvre les yeux
Elle est là Elle est là Teora Devant toi Sa main est posé sur ton visage pâle Elle te regarde , intensément , douloureusement
Ta vision est retrouvée. Elle te montre son regard qui brille dans l'obscurité Puis elle descend tranquillement jusqu'à ses lèvres Ses lèvres bien dessinées qui attendent juste d'être goûtées Alors sans réfléchir , sans hésiter Tu te penche sans te presser Un simple baisé Un simple contacte lèvres contre lèvres "Suis-je au paradis maman ?"
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Sujet: Re: On se balance sur notre balançoire Ven 31 Oct - 1:26
on se balance sur notre balançoire
haut, très haut dans le ciel
dans le noir des abysses, dans le froid des hivers, dans des vêtements trop amples pour toi, trop grands pour ton corps de petite fille, tu as plongé ton regard dans le sien. et ça a fait pouf, et ça a fait boum. comme le tonnerre, un bref éclair de lumière dans l'obscurité. comme la tempête, ouragan qui a tout rasé. et toi, de tes lèvres encore sages, de tes lèvres pures et douces, comme l'ivoire, comme un reflet en cristal. tu as effleuré sa bouche. doucereusement, silencieusement. il te fixait de ses pépites d'ors. il te fixait sans une larme, ton blue d'argent. il te fixait d'un amour à soulever des montagnes, cette émotion miroir, tu l'enfermais alors dans une boîte. à double tour. loin de toi, loin de tout. tu limitais les dégâts, tu limitais le blizzard. limiter, mais pas arrêter.
toi, tu le figeais seulement le temps d'un instant. frêle instant où tu fuyais, tu courais.
courir ou mourir.
aimer ou haïr.
des options que tu taisais en un baiser insoupçonné, le baiser d'une petite fille, qui appréhendait déjà une vie dure, un cœur rêche et froid, comme la glace, une folie espoir.
tu étais gamine, gamine de la liberté. ce fut la seule fois où tu embrassas ton frère. la seule.
et là, il est là. ses lèvres te fixent. ta main glisse sur sa peau faussée, tes yeux s’éprennent de son corps fantôme. et toi, tu le dévore de ton âme en deuil, tu le dévore d'espoir.
il se penche vers toi. il anéantit ce vide béant, vaste espace, amer gouffre, qui vous sépare.
un baiser, si doux, et si acerbe.
tu n'es plus une petite fille. te voilà trop grande, trop fragile.
te voilà prisonnière de ses lèvres opuscules.
tu es perdue, désabusée, abandonnée, dans un monde blessé.
ton cœur saigne. tu vois l'amour, partout.
et tu ne peux pas, tu ne peux pas, abandonner.
tu ne peux que, continuer, continuer.
seulement, tu supplies le ciel. une dernière fois, une dernière fois.
et tu colles tes lèvres aux siennes.
une ultime fois.
▲ teora
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Sujet: Re: On se balance sur notre balançoire Dim 2 Nov - 1:11
Pourquoi es- tu si désespérée Teora Pourquoi je te fait souffrir autant Teora ? J'attend depuis longtemps , trop longtemps ton sourire inespéré Celui qui va me redorer, me revigorer Et puis se baisé Tu me la redonné Et mon corps tout entier a été écartelé Cette douleur , ah cette douleur Je devrais me sentir heureux , joyeux Mais non Non Non Il faut que je sois malheureux À cause de toi toi Parce que tu as du noir au fond de tes yeux , de ton corps , de tes muscles , De toi Toi qui peut-être l'ange La lumière La folie La douce folie Toi le malheur dans mon cœur Tu répands en moi quelque que chose. Quelque chose de beau , de triste , d'horrible , de haineux L'amour certes , la folie sûre Mais le désespoir Je vois un miroir qui se brise en deux Les bouts de verres me transperce entièrement
Je devrais être au Paradis , au firmament Dans ce ciel bleu étoilé de mille feux Oh Teora Je t'aime Je te déteste Si je ne peux pas le dire au moins mon corps le dira. Je ne peux empêcher les pulsions , les frissons qui me parcours Ici dans cette cours. sur cette balançoire , tard le soir Teora comprend moi, comprend mon âme qui est tiraillée en deux Comprend mon corps qui se lâche, qui lance des décharges pour toi , seulement toi . Souris , souris et je serais heureux, je te rendrais heureux Je t'enlèverais tes souvenir et on partirait dans un rêve bleue, rose, rouge, vert De toutes les couleurs On serait dans un tourbillon de joie , de bonheur Et on dansera cette valse Sur les nuages ... Les beaux nuages blanc tout blanc Comme une mousse Comme une chantilly bien généreuse . Après l'enfer et ce désespoir ... Je vois l'espoir ... Oh.. . Et m*de il a été couvert par les nuages.
Quand on est a bout. Quand nous avons finit notre chute et qu'à cause d'elle notre corps est paralysé, on ne pense plus à rien .. Il y a un vide. Un vide profond, creux... Douloureux. C'est lui qui rompit le baisé. Ces yeux voilés de tristesses regardent le ciel. Il prend la bouteille sous ses orteils et demain au réveil la tête pleine de sommeil il écoutera le soufflement du vent et aura oublié son cœur au pied de la balançoire qui se balance , balance ... Demain il aura oublié... Du moins Il c'est se qu'il espère...
Naïa Keynes
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Sujet: Re: On se balance sur notre balançoire Sam 3 Jan - 17:19
on se balance sur notre balançoire
haut, très haut dans le ciel
tes lèvres sont des roses éclatantes. ton visage est la douceur d'une fleur d'été. tes cils l'envol frénétique d'un papillon. ta folie un tourbillon chaotique. et ta vie un soupçon de déraison.
une vie sans valeur ni désir. une vie sans mérite ni lauriers. une vie laminée, une vie aux allures d'un fossé. une vie qui est mort.
ta vie est toi, et tu es ta vie.
alors, tu es mort. tu n'es plus que le souvenir d'un battement de cœur, le souvenir d'une démence déridée; tu es un souvenir qui vogue selon les fléaux du vent. tu es abandonnée aux pulsions des destins. tous ces destins qui te tuent, t'empoisonnent, te laminent.
un jour, tu ne seras plus rien. rien, rien, rien. si ce n'est une tombe vulgairement dressé en un lieu que personne ne visitera jamais. personne ne sera présent pour se souvenir.
de toi, de ta folie, de ta vie décédée.
personne pour soulager les cieux de ton prénom. personne pour murmurer ta perte. personne, personne, personne.
tu seras le néant qui sévit sur les temps. mais, tu seras toujours un élément de cet univers sans fond. tu seras toujours un grain de poussière déjouant les lois mathématiques établis par ces souvenirs des temps anciens.
mais, toi seule pourras te souvenir.
parce que ton frère n'est plus. parce que tes parents ne sont plus.
parce que ce baiser ne sera plus.
un seul instant, un instant d'émotions volées au chaos. ce doux chaos qui lui seul paraît mener ce monde tyrannique.
un instant, une seconde. une simple seconde au goût parfumé de cet espoir enivrée. l'espoir de demeurer à ses côtés, l'espoir d'oublier tes regrets, amers regrets qui se collent à ton cœur.
tu es sanguinolente de remords. tu es sanguinolente de passion.
tu voudrais que jamais ce baiser ne s'estompe. tu voudrais supplier l'éternité d'une pitié démesurée. tu voudrais que la vie te pardonne ta démence.
mais, personne ne pardonne. il n'est pas là pour te pardonner. de lui avoir volé la sienne. son existence, sa si pâle existence.
et tu l'assiégeas de tes troubles. et il quitta ce monde. avec pour seul souvenir, une tombe.
et alors, doucement, si doucement. tu quittas les lèvres de l'espoir. pour reculer du bout de tes pieds vers ta douleur, seule compagne de tes jours et de tes nuits enragées.