C'est Noël bientôt.
Les Fous ont dit ça.
Ils disaient qu'ils allaient rentrer chez eux.
J'ai entendu parler d'enfants.
Ils avaient l'air heureux.

Tu te souviens de Noël, Teo ? Parce que moi oui. Je me souviens de papa. Papa qui criait contre moi parce que j'étais dans le Cosmos. Co-caïne-smos. Noël, c'était jamais bien. Pas sans maman. Sauf que maman elle est partie pour un très long viyage avec la voiture. Je savais pas que les voitures permettaient de naviguer sur les fleuves.
Puis après Noël, je le passais avec cara, enfermé dans la cave, pour ne pas qu'on nous entende. J'ai jamais aimé cette fête débile. Cette fête hypocrite. Peut être parce que je n'ai jamais su fêter Noël ? Parce que personne n'a su me montrer le bon chemin ?
Je sais pas comment ça se fête Noël. Mais j'aimerais être heureux sans que ces apprentis Divergents formatés au Mensonge Universel me regardent de travers. J'aimerais apprendre à fêter Noël avec toi ma Princesse. Je sais rien faire de mes dix doigts alors... Oh, je trouverais bien un petit quelque chose. Je pense qu'on a aussi le droit de profiter de ce doux mensonge dans lequel tous se drapent en permanence. Juste pour quelques heures.

Sur notre Arbre, le 25 au matin, ça te va ? Tôt de préférence. Peut être que le Père Noël se montrera généreux envers ses souverains cette année ?

Ton Roi Maudit.

Douce lumière des guirlandes multicolores qui décorent ton coeur.... ton âme.
Douce neige qui craque sous tes pied... la sens-tu ?
Je pourrais te dire tes mots forts... des mots aussi forts que la vent la tempête.... que ce froid qui fait trembler tes pauvres mains.
Dans ces jours de fêtes j'ai envi de m'ouvrir... j'ai envie d'utiliser la clés qui ouvre la boite de mon esprit.
Est-ce possible ? Est-ce réalisable ? Pour toi ? Pour moi ?
Je sais qu'il y a des mots que tu ne veux pas entendre... des mots qui nous rendent malade... de désespoirs.
La mort, la colère, la haine... effaçons tout ça et qu'un sourire se montre au creux de tes lèvres gercées.
ça aurait pu être mieux, ça aurait pu être pire.
On aurait pu être dans le noir, la soir sans personne à qui parler, sans personne avec qui danser, se réjouir.
our toi c'est peut-être la même chose ... que se soit dehors ou dedans.
Tu es transi de froid.
Oh tu ne trembles pas... ton corps est bouillant
Mais ton coeur lui il le sens... ton coeur il est frigorifier et je voudrais la réchauffer parce que c'est Noël, parce que il y a une sapin dans la cour, un père Noël dans le couloir. Des guirlande dans la réfectoire.
Il n'y a certe pas de famille avec qui se réconforter, fêté cette fête qui est là une fois dans l'année.
Cette année je serais ta famille, je serais là pour te voir ouvrir le papier cadeau qui cache une surprise.
Tu ne seras pas seule, tu ne serais jamais seule...
En attendant je t'offre une chanson... une chanson de Noël ...
ça sera ton premier cadeau.

Tu sais à quoi tu me fais penser ?
A un fourmilier.
Je sais pas pourquoi. Je sais pas te l'expliquer.
Mais c'est comme ça, t'as le don d'effrayer.
T'es un ange du mal. T'es une poupée brisée.
Un coeur en carton, un jeans déchiré.
Il est à moi, alors si tu pouvais arrêter,
D'exercer ta sorcellerie sur mon bien-aimé.
Car je ne vois pas Baptiste avec une cinglée.
Car je ne vois pas Baptiste avec une folle à lier.
Parce qu'un monstre comme toi, faut pas l'aimer.

ANONYME

Ps: achète toi une raison.