Un tube cancérigène qui se consume entre tes lèvres.
Une douce fumée grisâtre qui s'échappe de ta bouche.
Une vulgaire et anodine petite habitude qui te consume.
Doucement, ça te ronge.
Lentement, ça t'enveloppe.

Tu le sais, tu le sens, le ressens même, le compte à rebours à commencé. Les chiffres s'enchaînent, de jolies nombres décroissants qui t'amènent à ta déchéance. Une déchéance provoquée, une chute soigneusement millimétrée où tu ne peux t'empêcher d'entraîner les autres. Tu abîmes tout. Tu égares sur tes pas de jolies-coups. Déposes sur ces corps parfois inconnus quelques bleus. Tu cognes. Tapes. Blesses parfois sous l'impulsion. Les substances illicites guident ton corps. Arès, vulgaire petit pantin dont les abus guident tes pas. Une dose d'adrénaline, bouffée d'oxygène que tu avales avant la chute. Une chute vertigineuse de plusieurs étages. Tu tombes dans le vide et rien ne te retiens. Boum, tu t'écrase lourdement sur le sol à côté de ces corps entraînés dans ta chute. Chute, ou le réveil d'un pantin. Les ficelles ne sont plus maintenues, la drogue s'est échappée. Et ce retour à la réalité t'amène à découvrir les débris. Ces choses entraînées malgré elles dans ta chute. Ces personnes blessés qui te donnent des regrets. Des excuses murmurées, des gestes remplient de douceur qui n'effaceront jamais la violence qui réside en toi. Intérieurement détruit, extérieurement dangereux. Des gestes involontaires, faits inavoués, inavouables peut-être.


Un souvenir passé hante ton esprit.
Souvenir si longtemps renié qu'il t'habite.
Un habitant indésirable qui te ronge.
Bon dieu, tu ne voulais pas.


Trop de substances ingurgitées. Trop de manque intérieur. Une bombe à retardement s'était immiscée en toi. Le décompte résonnait, te consumait de l'intérieur. Alors, t'as laissé le manque guidé ton corps. Elle aurait dû te laisser, elle aurait dû fuir. Tu l'avais prévenu. Elle aurait dû t'écouter.


D'indénombrables coups enchaînés.
De jolies-hématomes éparpillés.
Une force incontrôlée.
Des pleurs, des cris, des coups.
Ce soir-là, t'as jamais sus t'arrêter.
T'étais comme possédé.
Possédé par la noirceur qui sommeille en toi.


Arès, âme déchue, débris humain dont les drogues réveillent les moeurs.

Dix-huit ans d'existence et sous le charme de votre forum. Une pure beauté.     Code: <span class="pris">Daniel Bederov</span> + arès vaughn

   

tu vis. tu sens ton organe vital s'emballer, tu ressens ce sang qui bouillonne dans tes veines. Les drogues te font vivre, te rendent plus fort. T'as l'impression de ne plus être toi. D'être un autre que toi. D'être dans la peau d'un homme que tu ne seras jamais. t'as l'impression d'être dans un monde parallèle. un monde où tu serais le roi. un monde où t'existerais réellement. Les drogues ne te rendent pas plus fort, ni puissant, elles te rendent vivant. font de ta personne , une véritable personne à part entière. La drogue, délicieuse illusion d'un monde ou tu es maître.  

Un haussement d'épaule et un reniement totale de la réalité. De cette jolie-vérité que tu ne cesses d'enfouir en toi. tu renies tout. tu balayes les souvenirs. délaisses ces moments d'égarements pour lâcher un " j'en sais rien". si t'assumais, tu ne serais plus là. si t'assumais réellement, tu perdrais une part de toi.

Sauvetage d'un cas désespéré, des illusions brisées, des pleurs, des cris, et du sang. ELLE a essayé, ELLE s'est accrochée. venin mortel que tu es, t'as fini par l'emportée. loin, si loin qu'elle ne reviendra jamais. toi, t'aurais aimé qu'elle reste, qu'elle reste prés de toi mais la drogue l'a emportée. TU l'as brisé. la drogue l'as brisé. tu l'avais prévenu, tu le savais, les drames ça te connait. tu détruis tout.