Au début, je t'aimais pas. Oui, je te détestais. Tu ne m'avais rien fait pourtant si ce n'est qu'essayer de m'aider. Tu étais gentille, trop gentille, et puis collante aussi. C'est pour ça que je ne t'aimais pas. Parce que tu me donnais plus d'importance et d'affection que personne d'autre ne m'avait donné auparavant, sans jamais rien me demander en retour. Même si je te faisais chier. Même si je ne t'écoutais presque jamais. T'étais patiente. Et au fil du temps, j'ai commencé à t’apprécier. Tu es devenue comme une grande soeur, si pas une mère pour moi. Tu es de loin la personne que j'aime le plus ici et qui me maintient en vie. Et la seule qui voit malgré le fait que je me suis assagie et calmée, le trouble dans mon regard. Tu sais que je te mens parfois et tu t'acharne à essayer de déchiffrer ce que cache mon regard, à essayer de me faire parler. Mais je t’empêcherais de le découvrir, crois moi.