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 ÂMES ERRANTES (Teora)

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MessageSujet: ÂMES ERRANTES (Teora)   ÂMES ERRANTES (Teora) EmptyMar 28 Oct - 0:35

Tu sors de ta séance avec le psy. Comme d'habitude, t'as pas dit un mot.
Rien.
T'es resté là, assis les bras croisés. Jusqu'au moment où t'as sorti ton paquet pour t'en griller une.
Le psy a pas apprécié.
Tu l'as vu griffonner dans son carnet : Refuse toute forme d'aide. Provocateur. Il a même souligné trois fois le dernier mot. Toi, t'en as rien à foutre de c'qu'il écrit.
Quelques minutes plus tard, il a dit que la séance était finie. Qu'il fallait que tu fasses des efforts pour avancer. Toi t'avais juste envie de lui mettre ton poing dans la figure.
Mais t'as rien fait.
T'as rien fait parce que tu sais que ça t'aurait valu une séance de soutien en plus et p't'être même un rang quatre. Alors t'es juste parti les poings enfoncés dans les poches.

Tu traînes dans les couloirs vides; t'as encore quelques heures devant toi.
Une porte. Deux portes plus loin.
Une salle de cour déserte.
Tu t'y engouffres. Tu tires une chaise avant de t'y poser dessus. Les pieds font un bruit strident sur le carrelage de la salle. Tu fouilles tes poches à la recherche de ton paquet de blondes.
T'en sors une que tu fais rouler entre tes doigts quelques secondes avant de la porter à tes lèvres. T'es pas censé fumer à cette heure là. Ton rang trois te l'interdit. Mais de toute façon tu respectes pas les règles. Tu passes au dessus.
Tu survoles.
T'y mets le feu avec un air désabusé tout en regardant les volutes s'échapper vers le plafond avant de mourir subitement.
Tu fermes les yeux.
Seulement, quand tes paupières sont closes, tu revois son visage ensanglanté. C'est comme une image imprimée dans ta rétine.
Si jamais tu trouvais le salaud qui a fait ça...
Tu t'lèves brusquement de ta chaise.
Poings serrés.
Phalanges blanchies.
Tu cognes un coup contre le mur. Ça lui suffit pour venir à bout de tes doigts. Quelques gouttes écarlate perlent sur ta main.
Mur : 1,
Toi : 0.

Tu te rassois. L'air de rien. Tu continues de tirer sur ta cigarette.
Désabusé.
T'entends des pas dans le couloir.
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Naïa Keynes
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MessageSujet: Re: ÂMES ERRANTES (Teora)   ÂMES ERRANTES (Teora) EmptyMar 28 Oct - 1:40


âmes errantes
lueur de braise



t'as envie de cogner.
t'as envie de tout casser.
tu te sens fauve, tu te sens tigre.
il y a les autres qui te regardent, leurs regards qui s'ancrent en toi.
de leurs yeux tempétueux, ils engouffrent des frissons.
des frissons qui te font rager, qui te pousses à hurler.
tu aimerais simplement les taper, les cogner, les brûler vif.
tu verrais leurs regards de travers et leurs bouches grandes ouvertes (trop) partir en fumée, quitter les palais, avant de t'en aller.
t'as ton briquet entre les mains.
tu sais même plus comme tu l'as eu.
un jour, il avait disparu. le jour suivant, réapparu.
pouf.
le feu danse près de toi, lèche ta peau, tes poings en sang.
tu sais même plus si c'est le tien, si c'est le leurs.
ils sont tous pareils. de ces rouges qui font tâches, qui s'étalent sur les murs, les couloirs, tes doigts.
tu serres et desserres les poings. tu as mal, mal au point que tu en souris. de cette douleur qui irradie.
ce sourire un peu fou, un peu bancal. il leur fait peur, il te fait peur à toi aussi.
tu te sens brûler, brûler. fondre comme la cire sous un soleil trop avide.
tu es toxique, personne ne te touche, ne reste avec toi.
tu es abandonnée dans cette pièce.
avec tes yeux qui crient démences et ton cœur qui grogne pareil à un monstre, une bête.
une bien trop grosse bête que nulle ne peut apprivoiser.
pas ton frère, pas lui, pas elle, pas celui-ci, pas celle-ci; personne.
tu es libre, libre de rager. contre toi même.
t'as besoin d'évacuer, toute cette pression qui te tue un peu plus chaque jour, chaque nuit.
alors, tu laisses tes pas te guider. ton instinct te souffle de te laisser porter. pas un mot, pas un bruit.
tu es cette ombre qui glisse près des murs, qui les rasent, les caressent de sa peau fêlée.
tu entres dans cette salle.
tu sais pas pourquoi, comment. mais il est .
ton feu, celui qui anime la flamme de ton ardeur, de ta ferveur.
il est ton acide, ton doux acide qui vagabonde sur ta peau. sans trop t'embraser, juste ce qu'il faut.
la fumée danse près de lui.
une clope.
tu en rêves, au creux de ta cage doré.
tu t'avances près de lui, trop près.
tu ne le quittes pas du regard. t'aimes ça, jouer avec les yeux félins de tes voisins.

tu prends sa clope et tu tires une latte.
une seule.
avant de la lui rendre, en un sourire, ce sourire.
tu ne le quittes pas, tu es si proche de ses lèvres, si proche de son corps. tu prends sa main blessée, et tu la colles contre la tienne.
sang contre sang.

vous êtes deux météorites lancés à pleines vitesses sur la terre.
mais.
il.
y.
a.
l'impact.

boum.


▲ teora

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MessageSujet: Re: ÂMES ERRANTES (Teora)   ÂMES ERRANTES (Teora) EmptyMar 28 Oct - 14:00


T'as pas besoin de tourner la tête pour savoir que quelqu'un est là.
Qu'elle est là.
Tu la sens s'approcher lentement avant de se planter devant toi. Ses yeux plongés dans les tiens. T'observes ses nuances de bleu. La mer qui danse. La houle des vagues. L'intensité de son regard.
Dévorant.
Provocateur.
Elle est maintenant si proche que tu sens son souffle tiède contre ton visage. Si tu t'écoutais tu te serais déjà jeté sur elle; comme un loup affamé.
Mais tu t'écoutes pas toujours.
Elle s'empare de ta clope coincée entre tes lèvres. Toi tu dis rien. Tu la laisses faire. Tu l'observes. Tu l'observes laisser cette fumée grisâtre l'envahir avant qu'elle ne te tende la cigarette que tu attrapes du bout des doigts.
Elle a toujours ce sourire que tu ne parviens pas vraiment à déchiffrer.
Mais tu t'en fous, il te fait pas peur son sourire. Il t'intrigue.
Elle vient d'attraper ta main aux perles écarlates.
T'esquisses un frisson.
La proximité des corps te fait toujours un drôle d'effet. Au début.

Tu te lèves enfin. A présent tu la surplombes mais t'as gardé sa main dans la tienne. «Qu'est ce que t'as encore fait ?» tu dis dans un souffle. T'attends pas vraiment une réponse. Tu constates, c'est tout.
Sa peau rougie par endroit.
Teora c'est ton purgatoire. C'est un corps où tu t'abandonnes.
Tu sens une douce chaleur envahir tes reins. Parce que Teora elle réveille le vieux loup qui sommeille en toi.
Tu portes une dernière fois la cigarette à tes lèvres avant de laisser tomber le mégot encore fumant à tes pieds. Tu défais vos mains meurtries pour passer la tienne derrière sa nuque. Dans ton geste, tu frôles sa crinière rousse.
C'est un feu.
Un brasier ardent.

T'abandonnes ta douceur pour retrouver ta vraie nature.
Sauvage.
Tes gestes se font plus brusques. Plus appuyés.
Tu la regardes droit dans les yeux. Même ton regard est plus abrupt.
T'en viens à la pousser contre le mur. Trois pas plus loin.
Vos corps s'affleurent.
Et tu laisses glisser tes doigts sur la courbe de ses hanches.
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Naïa Keynes
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MessageSujet: Re: ÂMES ERRANTES (Teora)   ÂMES ERRANTES (Teora) EmptyMar 28 Oct - 15:23


âmes errantes
lueur de braise



vous êtes le feu des tempêtes.
la puissance des planètes.
la vitesse des comètes.
la beauté des voûtes célestes.

vous êtes pris entre les spirales de vos regards brutes, de vos désirs abrupts.
explosion de sensations, explosion de vie au-delà de vos douleurs respectives.
oubli inéluctable de la vraisemblance.
il n'y a plus que lui. toi. et cet infime espace vous séparant l'un de l'autre.
vous êtes comme attirés, vous suivez un même cercle d'orbite autour de cette lune parfaite.
il se lève, il te domine de sa taille, mais, tu ne le quittes pas des yeux.
tu soutiens le tempo de vos cœurs en symbiose. tu les sens palpiter sous votre peau de verre.
il murmure, des paroles qui font barrages, des paroles que tu perçois même pas.
tu écoutes seulement la bestialité de ton âme qui attend cet instant où toutes les règles s'envoleront en éclat. où il n'y aura plus que vous, unis dans votre précipice. ce moment où ce vide indiscernable entre vous sera réduit au néant.
tu le regardes porter sa clope entre ses dents. une dernière fois.
avant de déclencher le brasier ardent.
ce feu qui jamais ne s'éteindra.
ce feu pécore qui embrasera les alentours, et vous embraseras vous, surtout.
lev, c'est ton plaisir brûlant.
lev, c'est un peu comme ton défouloir.
lev, tout est charnel avec lui. les mots ne sont que des sonorités bateaux qui ne flottent pas.
lev, c'est l'ancre à laquelle tu t'accroches désespéramment lorsque tu coules. tu te retiens du bout de ses lèvres, du bout de tes doigts.

votre sang, vos mains ne sont plus liés.
il dépose sa main sur ta nuque, sur ta chevelure.
tu te laisses faire, tu le laisses mener la danse. tu te mordilles la lèvre, tu ressens quelques frissons qui te traversent et qui te percent. doucereuses étincelles, encore bien trop faibles.

et. soudainement.
l'impact.
l'explosion.
l'embrasement.

t'es contre le mur, tu le lâches pas du regard. ses mains glissent sur tes hanches, et toi, tu l'imites, tu laisses aller tes mains contre son corps, contre cette chaleur qui palpite sur ta peau.
et tu l'embrasses.
férocement, vos lèvres se rejoignent en un nouvelle déflagration.

▲ teora

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MessageSujet: Re: ÂMES ERRANTES (Teora)   ÂMES ERRANTES (Teora) EmptyMar 28 Oct - 21:00


Collision.
Combustion.
C'est comme un acide qui te ronge.
Les mains de Teora.
Les lèvres de Teora.
La chaleur monte au creux de ton ventre. Un bouillonnement qui réveille tes sens.
La salle dans laquelle vous vous trouvez à disparu. Il n'y a plus que vous dans l'immensité du monde. Vous et ce plaisir qui vous guette. Qui n'attend qu'une faille. Qu'une brèche où s’immiscer pour s'emparer de vos corps.
Pourtant, tu sais que l'on pourrait vous surprendre. Mais cela ne fait qu'augmenter ton désir de désobéir aux lois.

Tes yeux (a)mer dans ses yeux océans, tu prends le temps de sentir la chaleur de sa peau sous tes doigts avant de remonter le long de son ventre.
Ses lèvres t'assiègent. S'emparent de toi. Tu lui rends. Avec autant de frénésie.
D'Ardeur.
De véhémence.
D'exaltation.
Sans prévenir, t'agrippes sa taille avec force pour l'amener contre toi. Encore plus près.
Toujours.

Pas de mot. Seulement des actes. Teora elle s'en fout des mots avec toi. Et toi aussi d'ailleurs.
De toute manière, on n'interrompt pas un silence qui hurle.
Teora, elle a le don d’exhumer tes ardeurs, de faire monter l'excitation rien qu'en te regardant.
Tu la désires pour ça. Pour l'emprise qu'elle a sur toi.
Tu laisses aller tes lèvres dans son cou, au creux de sa clavicule. Tes baisers sont sauvages. Effrénés.
Lev, tu sais pas être doux. Même quand tu fais l'amour t'es féroce. Comme sur la défensive.

Tu continues de parcourir son corps de tes mains presque animales jusqu'à t'attarder sur le bouton de son jean que tu entreprends de défaire.
A d'autres, ta brutalité ferait peur. Provoquerait crainte et effrois. Mais Teora elle semble pas prendre peur. Ou alors ça lui plait.

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MessageSujet: Re: ÂMES ERRANTES (Teora)   ÂMES ERRANTES (Teora) EmptyJeu 30 Oct - 16:58


âmes errantes
lueur de braise



comète embrasée qui s'envole entre les esquisses d'un feu sublimé.
tu es cette comète, cette comète qui traverse les tempêtes.
les tempêtes lev, sauvages tempêtes lev.
elles s'abattent sur ta peau pâle, blafarde.
t'offrent quelques couleurs de vie, flamboyantes et éclatantes, dans la pénombre de ce lieu maudit.
tu brûles semblable à une chandelle rebelle dans la nuit noire.
des explosions de sensations martèlent ton être.
tu deviens rouge, aussi rouge que la braise.
tu es flamme entre les soupirs de la fin, tu es flamme sous une pluie infinie anéantissant ton corps givré par les ondulations du froid.
le froid est la vie.
la mort te fait vivre. cette mort chaude et brûlante, la mort de vos deux raisons réunies.
vous n'êtes plus que deux âmes en combustions, prêtes à s'écraser sur la terre, mains liés, lèvres jointes, corps embrasés.

il est la chaleur, il est le soleil.
ton doux soleil lev, ton dur soleil lev.
sur ta peau, il dessine de ses doigts brasiers quelques vérités dépassés.
il abandonne sur ta chair toute la sauvagerie du monde, les ravages des jours qui s'épuisent, les hurlements de ces cœurs anéantis.
en une même étreinte, un baiser inflammation, tu es à des millions d'années lumières de la terre, à des millions d'années lumières de cette souffrance enraciné.
et lui, d'un simple regard, d'un parfait baiser aussi fauve que le sont vos nuits,  il la terrasse, cette amère douleur, rancœur profondément implantée.

ses lèvres, elles te dévorent littéralement. elles explorent chaque centimètre de ta peau, elle panse la moindre de tes blessures.
et les tiennes, elles s'entrouvrent sur le soupir de l'exaltation.
ta respiration effrénée paraît s'envoler au travers les constellations, les galaxies.
et toutes ces conneries.
parce qu'avec lui, plus rien n'a de sens. tu ne sais plus où tu es, qui tu es.
tu sais simplement que tu n'es plus ici, entre les flammes de l'enfer.
toi, tu reposes entre des flammes vertigineuses, des flammes qui lèchent dangereusement ta peau, en un paradis papillon.
et teo, teo, tu aimes ça le danger, tu aimes le sentir t'exhumer, te consumer, te tuer.
et lev, il est ta pincée de danger, ta pincée d'oxygène, ta bouffée de violence, de férocité.
le monde n'est pas assez sauvage, trop chétif, trop délicat pour oser contenir cette flambée dévastatrice émanant de vos êtres en ignitions.
alors, vous vous envolez en des lieux qui ne pourraient pas même traverser vos pensées, des lieux implosant d'un rouge ardent, d'un rouge exalté.

ses mains, elles parcourent ton corps, ton corps enflammé par cette montée de sensations zélés.
elles se déposent sur le bouton de ton jean, obstacle intrépide, qui tente de ne pas s'enflammer lui aussi.
mais.
rien.
ni.
personne.
ne peut figer la fournaise lev.

et surtout pas toi, teora.
toi, tu aimes flamber, tu te délectes de cette chaleur s'emparant de ton cœur, de ton corps.

tu l'embrasses à en avoir mal, de ces baisers insensés, de ces baisers immuables.
où tu le peux, tu l'embra(s)ses.
parfois, tu mords délicatement la pâleur rougeoyante de sa peau.
vos langues se réunissent en une danse impossible.
danse de feu et de vie.



▲ teora

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MessageSujet: Re: ÂMES ERRANTES (Teora)   ÂMES ERRANTES (Teora) EmptyVen 31 Oct - 1:41


L'enfer parait bien froid face à la chaleur qui émane de vos corps. L'enfer parait bien calme face à vos corps qui se mêlent et se démêlent. L'enfer parait bien pâle face au rouge de vos mains. Mais ici c'est l'enfer-paradis.
La violence et la douceur.
La brutalité et l’effusion.
Teora et Lev.
Deux enfers qui se rencontrent. Qui s'entrechoquent. Se heurtent. Se confrontent.
Les braises se ravivent. Rougeoyantes. Incandescentes.
Le monde et à feu et à sang. Au milieu, il n'y a que Teora.
Teora et toi.
Lev, tu t'sens presque pousser des ailes, t'as plus vraiment les pieds sur terre, ni le goût de la réalité.
D'ailleurs, c'est quoi la réalité ?
La réalité, c'est ton corps entre ces quatre murs ?
Les séances chez le psy ?
Ce bracelet à ta cheville ?
Les cachetons du midi ?

Non. La réalité c'est bien ça :
Les frissons qui parcourent ton corps.
L'adrénaline qui t'envahit.
La douceur de sa peau.
L'insouciance.
La jouissance.
L'inconscience.
Le désir. Ardent. Puissant. Immuable.

Tu sens encore le souffle chaud de Teora sur ta peau.
Ses cheveux-braise qui glissent sur ses épaules te retournent l'esprit.
Tu te débarrasses de tes vêtements. Avec la hâte de pouvoir serrer son corps contre le tien. Sans ces barrières de tissu. Tu fais de même pour les siens avec empressement.
Tu es seulement mon brusque, moins tranchant.
Parce que tu veux pas lui faire peur à Teora, tu veux pas qu'elle s'envole.
Qu'elle devienne cendre ou poussière.
Qu'elle disparaisse.

Tu lui dessines des arabesques sur sa peau nue. Tu lui dessines des rêves à l'encre de tes doigts. Du bout de tes lèvres, tu traces sur sa peau des phrases d'envie, de dessein et de souhait.
Tu l'embrasses Teora.
Jusqu'à en perdre haleine. Jusqu'à ne plus savoir qui tu es.
Avec elle, l'enfer est un paradis.
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MessageSujet: Re: ÂMES ERRANTES (Teora)   ÂMES ERRANTES (Teora) EmptyMer 5 Nov - 13:02


âmes errantes
lueur de braise



tu pourrais y croire, à cette putain de belle histoire.
rien qu'une seconde, infime seconde (en)volée.
tu voudrais y croire, à cette putain de belle histoire.
jouir des étoiles dans tes yeux et de ce ciel si bleu.
jouir de tout en un seul instant, avoir la fureur de la vie, la fureur de mourir.
vous n'êtes que deux âmes vagabondes entre des infinités lacunaires. des vides qui s'enchaînent, qui dérapent, vous écrasent, de cette souffrance sans consistance, de ce néant dénudé.
le monde n'est plus qu'un souvenir irréel des profondeurs.  
les autres ne sont plus. leurs hurlements se perdent entre les abysses continuelles d'un chaos restreint.

et, il y a vous.
ce vous qui explose, qui implose.
ce vous qui veut tout et si peu dire.
ce vous espoir qui te transporte dans le noir.
ce vous céleste qui t'emporte entre quelques rayons de joies.

vous êtes des chairs consumés, lambeaux divins s'emmêlant de leur peau embrasée.
tu décolles, tu t'élèves au-delà de toutes les planètes.
tu n'es plus qu'une braise explosant entre les songes d'une nuit noire.
t'en as rien à foutre de tout, t'en as plus rien à foutre de tes actes, de ta folie, du monde.
tu ne penses plus qu'à son corps contre le sien, cette sensation de feu qui envahie le moindre pores de tes peaux, cette sensation de résurrection flagellant tes membres.
cette sensation de vie, cette vie qui s'échappe en des rires cristallins, vous déchirant les tympans et vous tuant tous, les uns après les autres.
un peu plus, un peu plus.
tu as besoin de cet instant, cet instant où tu es en vie, cet instant où vous êtes en vie.
ce moment divin où rien n'a d'importance, hormis cette montée d'émotions explosions se répandant en toi, hors de toi, pareilles à des milliers d'étoiles s'échouant sur terre.
tu n'es qu'une étoile, il n'est qu'une étoile.
mais, à vous deux, les étincelles sont tels des océans de flammes, des abîmes de plaisirs, des gouffres de félicité.
des voluptés de jouissance à en perdre la tête.

tu ne te caches plus sous tes rires en délires, tu ne te caches plus sous tes fossettes contrefaites, tu n'es plus ce fantôme aliéné s'immiscent dans les existences de tout un chacun, tu n'es plus cette ombre projetée sur quelques murs blafards. tu n'es plus ce nom sur une liste, ce nom à peine murmuré sur les lèvres entrouvertes du juge, déclarant ta potence.
tout ces mots qui te définissent, qui s'accrochent à ton visage pareille à la souillure des rues abondant sous vos yeux.
tu n'es plus cette fille, cette criminelle, cette folle, qui tua son frère en un boum résonnant entre les mondes.
un coup.
un cri.
une fin.
une mort.
tu te sens divergente de chacun des mots qu'ils collent à ton visage, de ce regard lâche, ces airs perfides, sous des traits faussement angéliques.

tu es plus que ce qu'ils disent.
tu es en combustion, lente combustion qui t'échappe.
vivace combustion qu'il engendre de ses mains, de ses doigts, de son corps.
lev, il te rend différente, il te rend plus vivante, il te rend tel que tu es.
princesse des flammes.
tu as cette folle impression de danser entre des incendies afflictions, de te mouver sous les chandelles de ta vie, ta putain de vie, ce putain de mot qui au fond, n'est qu'un mot, un simple mot.
avec lui, avec son corps, comme une incinération volontaire.

tu sais pas pourquoi, pourquoi tu penses au feu, pourquoi tu te sens feu.
tu pourrais être eau, la rage des vagues, la déferlante de l'océan sur les rives, la passion des houles.
tu pourrais être terre, la fraîcheur du sol sur tes mains, ses tons rêches, sa beauté terne, et pourtant vibrante d'une fureur impossible.
tu pourrais être air, la danse du vent pareilles à des ondulations d'euphorie, la brise exhumant vos visages, ce souffle chaud sur vos peaux givrés par le froid.
tu pourrais être tant de choses, tant de mots.
il te suffit de le vouloir. au fond, la vie n'est pas plus compliqué que cette volonté de vivre brûlant entre vos doigts.
ils hurlent qu'ils ne peuvent pas, ils hurlent qu'ils ne peuvent plus.
ils hurlent qu'ils ne sont qu'objets du destin, sous l'emprise de la fatalité.
ils aboient au ciel que le monde est injuste, si haineux de leur pauvre âme à la dérive.
mais, ils ne veulent pas comprendre, ils ne veulent pas suer pour vivre. ils veulent que la vie le leur souffle, que la vie le leur donne.
ils veulent s'allonger sur leurs lauriers et reposer en paix.
des lauriers non mérites, des lauriers bafoués.

toi, tu veux être feu.
alors, tu es feu.
alors, tu t'embrases.
alors, tu l'embrasses de tes lèvres fauves, tu l'embrasses comme s'il s'agissait du dernier baiser, tu l'embrasses à en crever.
sur ses lèvres,
sur sa peau,
sur chaque partie de son corps s'offrant à toi.

parce que tu voulais vivre,
tu t'es enflammé des lueurs du soleil.

▲ teora

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