Il y a deux ans, tous à commencer. Un soir de décembre 2012, ma vie a changer. Un destin comme le mien ne pouvait être plus détruit. Il y avait cette fille au lycée, qui prenait ma place, qui prenait ma célébrité, qui prenait MA vie, mes amies. Quand cette idée m'est venu en tête, je ne me pensais pas capable de faire quelques choses d'aussi ignoble. Harceler quelqu'un c'est honteux. Punie par la loi. Et je l'ai été. Cette gamine, cette nouvelle élève, tant aimé des garçons et des professeurs à oser me piquer mon statut de lycéenne parfaite, il fallait maintenant lui faire payer. Couteau en main, j'avais trouver son adresse en fouillant dans les pages jaunes, et j'ai choisie un soir. Après lui envoyé plusieurs lettres anonymes aussi terrible les unes que les autres. Puis je lui ai donnez ce rendez vous. Ce rendez vous où sa vie à changer, où elle a été tuer. Par ma faute. Je lui ai donné le couteau, et elle s'est tuer. Toute seule. Vous pouvez dire que je suis horrible, honteuse, et c'est vrai. J'étais à ce moment là, une personne en détresse, mais ma mère ne l'a pas compris. Elle ne l'a jamais compris. Quand la fille en question est décédée, je me suis mise a pleurer, puis je suis partie. La laissant seule, dans la neige.
Une semaine plus tard, son enterrement à lieu. C'est de ma faute. J'y ai assisté. Puis je me suis dénoncé.

« Bonjour. Je me présente, je m'appelle Fauve. Fauve Lancaster. J'aimerais dire un mot sur le pourquoi du suicide de cette fille. Elle m'a prit m'a vie. Elle a voler mon innocence. Elle s'est suicidée. Et c'est de ma faute. Je l'ai harcelé. Je l'ai détesté. Et je la détesterais à jamais. Je suis désolé d'avoir tuer votre fille. »

Puis après ses mots, plusieurs personnes ont appelés les flics, pendant que ma mère a eu la merveilleuse idée de me gifler. Comme ça. En public. Sans gêne. Puis la police est arrivée, et j'ai été menotter. J'ai pleurer. Beaucoup. Après quelques jours en garde à vue, ils ont décidée de m'interner en hôpital psychiatrique. Finalement, je n'aurais passé qu'un an dans cet hôpital. Qu'un an. C'est déjà beaucoup pour quelqu'un comme moi, la séparation avec ma famille, ou plutôt, avec ma soeur a été atroce. Je ne pouvais les voir que le premier de chaque mois. Pendant un an. C'était long. Mais c'était ainsi. J'avais commis un crime inexcusable, et ma mère n'est jamais venu me voir là bas, certainement a cause de la honte d'avoir une fille pareille. Mon père lui était bien trop occupé à picoler pour penser à moi. Il n'y avait que ma soeur qui me rendait visite, celle sans qui je n'aurait jamais pu survivre avec tous ses fous. Puis le grand jour est arrivé. L'heure du jugement avait sonner. Le juge à décréter que grâce à mes efforts, et après l'accord de mon psychiatre, je pouvais quitter l'hôpital. Le quitter oui, être en liberté bien sûr que non. Établissement pour jeunes délinquants. Voilà là où je vivais depuis un ans.


Vivre n'est finalement synonyme que de soucis. Fumer m'aide à avancer. Boire m'aide a comprendre pourquoi je suis ici. Tellement de questions qui se posent, et aucune réponses, pourquoi, je suis seule, seule dans ce monde rempli de crétin immature qui font la vie dure à tout le monde, et puis cette connerie que j'ai commise. Ma vie n'est qu'un éternel désastre et d'accumulation de choses ignoble.

Je m'appelle Mathilda et j'ai quinze ans. Je trouve votre forum juste, comment dire, y'a même pas de mots il est parfait   c'est un réel coup de coeur, j'étais censé plus m'inscrire sur de forums, mais le votre, et puis ce contexte hors du commun   sinon j'ai atterrie ici grâce à un partenaire, puis j'ai eu le lien par bazzart !       Code: [b]Amelia Zardo[/b] (fauve lancaster)

   

Oui, je le réalisait très bien. Jamais je n'aurais pensée qu'elle m'aurait écouter, qu'elle aurait mit fin à ses jours. Apparemment, je m'étais trompée.

Je me sentait comment dire, vider, peut être même rassurer. J'allais enfin pouvoir reprendre ma vie sans qu'un fardeau m'en empêche. Puis quand j'ai pris conscience que j'avais incité cette fille au suicide, je me suis effondré. Je ne me pensais pas capable d'une chose pareille.

Je n'en sais rien, mais au fond de moi, je l'espère. Il faut savoir que j'ai énormément réfléchie depuis que je suis ici, j'ai même un peu changer, j'assume aujourd'hui d'être responsable de la mort de cette fille. Mais dans un sens, je ne veux pas avancer. J'ai peur qu'en sortant d'ici tous le monde m'évite, ce qui arrivera certainement, que tous le monde ai peur de moi, même si je les comprendrais si c'était à venir.