Tu traine dans les couloirs.
Tu veux rien voir.
T’es là.
Juste comme ça.
Tu veux pas rentrer dans ton clapier.
Tu veux pas te cloîtrer.
T’as assisté aux cours.
T’étais pas trop pour.
Tu voulais juste stagner.
Qu’on te laisse rêver.
Sagement.
Tranquillement.
Dans ton coin.
Comme un saint.
Mais t’es là.
Tu sais pas où tu vas.
Tu traine.
A tourner en rond dans l’arène.
T’es d’humeur assassine.
Parce que t’as pas d’idées divines.
Tu sais pas quoi faire.
Tu tourne dans ton enfer.
Parce que tu veux pas te cloîtrer.
Tu veux pas y retourner.
Là où on te range.
Parce que tu n’es pas un ange.
Emprisonné.
Enchaîné.
Puis sur ta route tu croise un truc un peu timide.
Un peu livide.
Un truc un peut barjot.
Parce que c’est joe.
Elle a peut-être pas envie de te voir.
Pas envie de savoir.
Mais t’as envie de la tourmenter.
De la torturer.
Comme si c’était à cause d’elle.
Qu’aujourd’hui tu te sens pas pousser des ailles.
_ « C’est pas bien de se promener seule en forêt
On sait jamais sur qui on peut tomber. »
Et tu t’immisce comme un serpent.
Menaçant.