Le tapis de poussières avait ensevelit les planches d'un bois lisse où ses doigts de pied s'appuyaient pour ne pas s'effondrer, pour ne pas immerger dans la réalité…
Il y a ces rideaux de part et d'autre de cette étendue, de cette scène où des humains imaginaires ravivent leur flamme passée, raniment leur destinée.
Roi en majesté, reine égarée, héro transfiguré.
leur voix est portée jusqu'aux cieux, leur douleur a déchiré les yeux inquisiteurs s'enivrant, dégustant la fibre chimérique.
Elle nourrit leur âme en manque de cette vitalité, de cette intensité qui leur donne espoir d'avancer dans ce monde prosaïque.
Chérubin des honorables marchands de cette fleur du mal, de cette utopie mensongère, il éclôt dans un déguisement encombrant, balant.
Des vêtements colorés pour un clown bouleversant.
Rire, rire, rire sous le Zénith.
Pleurs, pleurs pleurs sous La chimère fatale et sévère.
Il se trimbale ce prestigieux rôle risble.
Ah qu'il est comique ! Ah qu'il est maladroit ! Ah qu'il est grotesque !
Papier autocollant qui attire les mouches en spirales l'instant d'une numéro, il sèche les larmes de bambin, détend les neurones des grandes personnes.
mais derrière le chapiteaux, quand les rideaux pourpres sont tombés, poussière il redevient, un moins que rien.
Il pourrait avoir apprivoiser ce sort céleste mais son être, son coeur ne rimait pas avec burlesque.
Il était le solitaire célèbre, l'artiste masqué… personnage de foire, on aimait que le vendeur d'illusions qui hypnotisait les foules.
On louait ce personnage source de mensonge, il n'était que l'interprète de ce fantasme.
Alors il a embarqué pour son Eldorado, là où les murailles s'effondrent… où notre peau nue est exposée aux rayons de Phébus qui dévoilent le génie dissimulé dans les abisses de notre âme.
Il n'a jamais atteint la rive.
Petit, Il compensait cet échec en lâchant la furie
Grand, les filles de joie et le frottement avec les mauvaises fréquentations comblaient pour une éclaircie ce gouffre qui se creusait.
L'hystérie de la douleur l'emportait vers l'antre du diable, vers l'antre d'une autre mascarade.
Il s'est berné, le clown adulé, il a décidé de se laisser allé du mauvais côté.
On l'aime quand même, on l'aime pour la vulgarité de ses mots, de ses gestes, de ses émotions… il jouait encore le pierrot malappris… d'une autre manière en faisant des conneries.
Éternel recommencement, éternelle roue qui ne tourne pas, où du moins dans le mauvais sens. Les projecteurs lui injectent un venins qui le rend provoquant, blessant.
L'Égoîsme, la bêtise et  la méchanceté ont pris place dans sa dépravation.
Acteurs des crasses commissent, ceux-ci ont unis leurs forces dévastatrices pour cacher la rancoeur, la frustration de ne pas atteindre son éternel desideratum.

2 mots, 3 syllabes, 7 lettres
Inconnus de son vocabulaire restreint.
Rose adulée, rose désirée,
Aphrodite ne s'est pas penchée sur son berceau, elle ne lui a pas murmurée la chanson des tourtereaux.  
Cupidon ne le jugeait pas digne pour lui envoyer la flèche de l'ivresse qui unit deux corps innocents.
Et pourtant dans les nuits de débauches où lèvres se rassemblaient, la saveur d'une bouche a chamboulé cet ordre des choses. Cela fit immerger le chaos, on ravageait sa peau.
Novice en cette matière où son contrôle permanent se voyait suspendu, prohibé.
Il devait juste se laisser aller, ne pas se masquer, jouer, donner l'air.
Des expressions enracinées dans sa peau, gravée à jamais.
Elles devinrent les barrières et la source de son fléau.
Il était beau mais trop dégénéré, trop fier de sa capacité à retenir les blessures mille fois réouvertes.
Il n'a pas réussi à envoûter la nymphe.
Son charme n'a pas pu acheter cette maladie.
La fièvre ne l'a pas pris, le vertige de la passion n'a pas agit.
Elle n'est pas tombée avec lui.
Cependant l'assurance de celui-ci a secrété l'acharnement, un espoir aveugle imaginant qu'à la fin de sa chute, le remord la rongerait et qu'elle succomberait.
C'est ainsi que dans le noir il s'avança vers elle pour lui hurler ces propos universels.
"Tu as la tête trop chaude et le coeur trop froid, Saul, je crains les courants d'airs"
Une à une se sont fissurées les fondations de l'asile de ses peines.
La sauvagerie a incendié l'âme humaine.
La souffrance, la vieille amie a tordu les barreaux de sa cage et s'est échappée pour se manifester et se venger de sa captivité.
Ainsi il a arraché les pétales de sa bien aimée.
Je t'aime, un peu beaucoup, passionnément, à la folie… pas du tout
L'heure a sonné, Le sang a coulé.
Il est emprisonné,  sa rage est libéré.
l'oiseau ivre s'est envolé.

"Je m'appelle Garance, c'est le nom d'une fleur" qui s'est remplit les yeux et la bouches du film les enfants du paradis connaît cette citation célèbre dites de la voix grave d'Arletty. Oui, garance c'est une fleur, une fleur qui donne cette teinte rouge si particulière . Garance c'est une impulsion , chaque moment doit être vécu, chaque moment est important. Garance c'est la joie, l'incertitude et la créativité mélangée . Elle dévore des livres, s'use les yeux à force de RP et de regarder des séries et s'enrichit en visitant des endroits bourrés d 'histoires. Garance est une fille pas comme les autres et même si elle le voulait elle n'arriverait pas . Elle espère qu'ici elle pourra partager sa plume et remplir les lignes avec les gens talentueux qui la feront rêver, tous ces poètes dans l'âme qui  forment Blizzard. 15 ans années sur Terre et dans lesquelles elle a posé ses yeux sur Blizzard... Ce forum n'a jamais quitté ses pensées et son coeur.

Code: [b]Jack O'Connell[/b] (Saul Verveine)

Le clown a détraqué
La machine a disjoncté, la façade s'est craquelée laissant apparaitre le mécanisme. Celui-ci était fondé sur une rancoeur bleue pétrole, qui bouillonnait. Au stade de l'ébullition des milliers de particules se sont propagées en même temps dans l'atmosphère, elles ont fait pression sur les murs qui les retenaient. Elles les ont défoncés.
Il y avait cette poupée à l'extérieur qui observait le mécanisme s'emballer. Elle riait, elle riait car elle l'avait provoquer. Elle ne se doutait guère que cela se retournerait contre elle, qu'elle avait rétrécît les remparts qui gardaient ce monstre à l'abris des soucis de la vie. Au lieu de s'enfuir, elle est restée et s'est fait dévorée.

Je voulais juste faire de la tragédie, créer cet instant d'éclat qui vous reste sans voix. Je voulais juste être cet héro sur son cheval de Troie et non un pantin de bois. On a trop tiré, tiré sur la ficelle pour m'empêcher de m'en aller, alors elle s'est cassée.

Alors
J'ai crié

Émotions, sensations...
Des bonnes fée ou des sorcières qui font perdre contrôle de votre esprit. Elles vous jouent des tours. Elles embobines la ficelle, elles lancent la balle pour qu'on la ratrappe à temps dans l'intention de recevoir une récompense.
Il en existe une, plus vipère que les autres, plus maligne et déstructrice.
Elle aborde souvent les corpss mutilés de l'interieur, elle leur souffle ces mots qui paraissent si doux, si singuliers, si angéliques. On accepte sa main qui nous relève et nous conduit vers le tunnel menant aux rives du Styx. On s'y baigne, on se refraichit mais elle est déjà parti. la harpie surgit et nous maudit.  

Mon sang a transporté ce nutriment dans mes organes, dans mes cellules. J'ai pensée quil était comme un pencement sur mes plais. Je croyais qu'il me permettrait de cueillir la rose dont les épines m'avaient écorchés. Mais il a juste détruit le tissu de ma chair et mes pieds ont fendu alors le sol de l'enfer.
C'est une flamme crachée par un dragon qui nous fait rompre avec notre humanité.
Son nom est passion.
la Passion.

Peur, peur, je n'ai pas peur moi, je n'ai pas cette terreur qui taraude les entrailles.
Vous avez peur de moi, de mon hystérie, de ma maladie.
J'étais comme vous avant, j'avais peur de ne jamais réussir à rien, ne jamais compté pour quelqu'un, de ne pas heureux, de ne pas être pas être malheureux, de ne rien avoir à moi. Maintenant je sais que tout ça je ne le décrocherais pas.


Ce spectre qui nous embrasse tous, il ne nous quittera pas, il n'ira jamais voir ailleurs avant que nous soyons à notre dernier battement, à notre dernier souffle. Il est impossible de le repousser. Il nous attend à la porte de sortie.
Je voudrais me présentée à lui comme Ulysse arrivant à Ithaque en homme accomplit mais je crains de n'être qu'un comédien, qu'un rebouteux, marchand de mirage.
Je crains que le fruit que j'ai germée dans l'assistance les soirs des réprésentations, ne soit qu'une quête rocambolesque, qu'une pépite dans les pupilles.
Je crains de les avoir mené vers leur chagrin éternel.

Il est trop tard pour moi de chercher ma perle, elle a coulé dans l'océan de la démence.
Je suis prisonnié
Je n'ai pas la force de me libérer.

ta fiche étant parfaite, tu peux enfin porter ta belle et nouvelle couleur, et te balader sur le forum !   si tu souhaites rp, passe par ici faire une demande de rp, ou ouvrir un rp libre, ou tout simplement répondre à un rp libre n'attendant que ta plume pour l'éveiller.   je t'invite aussi à créer un carnet à ton personnage juste ici où tu pourras confier tout tes maux.   si tu souhaites faire la rencontre de tout le monde, écris un petit message dans le flood des nouveaux ou tout simplement dans la partie flood officielle ici   n'hésite pas non plus à passer sur la cb !
et si tu as une question, le staff est là pour répondre à chacune de tes questions !