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 Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora

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MessageSujet: Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora   Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora EmptyMar 28 Oct - 1:04


T'as pas le droit d'être ici. Tu le sais tu le sens et pourtant tu restes. Tu risques d'être rétrogradé, de tomber du fil sur lequel tu te tiens. Et pourtant. Seul, non-accompagné, tu louvoies entre les arbres de cette forêt, aux branches nues comme une femme un lendemain d'amour. Tu te repères. Pas. Tu sais pas où tu vas, tu t'en bats, tout ce que tu veux c'est te casser loin de là. Un instant. Pour respirer. Te rappeler. Te rappeler qu'il faut pas abandonner. Que tout ça, la vie, c'est pas vain. Qu'il y a encore tes deux protégés, les corps exquis, le vin. Tu veux souffler un instant, loin du blanc. Celui de leurs yeux de leurs murs, de leurs ailes de plastique. Ces airs innocents, tu les noieras dans le sang. Tu te le promets. Tu finis par arriver. L'arbre est sec, vide, mort. Mort comme l'étincelle de bonheur en toi. Mort, mort, mort putain !

Tu vois Cara, cette blondasse, te faire coucou au lointain. Tu la laisseras pas recommencer. Si elle voulait elle pourrait venir te hanter. Tu t'en foutrais. Tu vas gagner. Tu resteras roi, maître de ton empire. Tu éclates de rire. Tu croyais que tu serais seul. Que seuls seraient là ces chats qui feulent. Mais elle te regarde, avec son visage ravagé par la mort. Par la mort, la douleur et les larmes qui ne coulent pas. C'est pour ça que jamais tu ne la battras. Parce qu'elle est pas faible elle. Qu'elle vaut bien mieux que toutes ces gonzesses qui ne veulent de toi que ton pouvoir. Tu t'assieds, le dos contre le tronc. Tu ne dis rien, mais tu sais que tu ne passeras pas pour un con. C'est Teora la fille à côté de toi. La seule que tu laisseras prendre le dessus. Les autres ne méritent pas cette place que tu lui gardes au fin fond de ton coeur. Elle est la seule fille assez digne. Tu poses tes mains sur tes propres genoux. Tu la toucheras pas. Pavant de savoir de quel pied elle s'elle levée, savoir si elle va se la jouer petite poupée. Teo. Comment tu survis ?"
Parce que vivre, parce que aller ne vont plus. Pas que depuis qu'ils vous ont rompus. C'est foutu. Tu veux qu'elle survove cette gamine, comme Opaline. Tu préfères crever plutôt que de le leur dire mais t'as besoin d'eux. Pour pas tomber seul de ton trône. Tu les aime mais ça c'est fou, c'est faux c'est interdit. L'amour détruit. Tu peux pas, t'as pas le droit. Interdit de les aimer parce que une fois t'as péché. Mais jamais tu les abandonneras. Plutôt te laver la tête avec du plomb que de les laisser sur le bas-côté. Tu comprends, tu sais. Tu as deviné. Tu les connais. Tu regardes Teora Tu as réussi à leur fuir ?
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Naïa Keynes
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MessageSujet: Re: Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora   Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora EmptyMar 28 Oct - 14:10


tu nous entend l'blizzard
tu nous entends ?


noir.
abysses impénétrables qui t'abîment, qui hantent ton regard affolé.
noir.
sphères de désolation et de désespoir.
noir.
vie crevé, vie renversé par ces émotions vivaces, ces émotions carnages.
noir.
cœur miné, explosions brasiers qui retentissent au creux de vos yeux terrassés.
noir.
cendre de vos âmes brûlés, dépôt de sentiments par milliers.
noir.
sombre soleil dont les rayons ne projettent plus que des démons.
noir.
hurlements entassés qui se perdent sous les dunes de vos frissons inhalés.
noir.
cancer qui bouffe vos chairs, grignote l'essence vos êtres.

tout est noir. obscur. profond. ombreux. ténèbres.
aujourd'hui, tu vois le monde en noir, tu les vois tous en noir, tu respires noir.
tu te perds entre les ombres menaçantes des arbres, tu coures à en perdre le souffle, tu coures à en perdre la vie.
tu ne sais pas même qui te fuis.
tu te fuis toi. spectre larmoyant, de chair et d'os. nul cœur pour lui insuffler la vie, nulle âme pou animer les détroits de cette peau dépouillée.
ton souffle paraît se perdre sous ta peur, ta peur incompréhensible d'un danger qui te dépasse, d'un danger qui t'arrache. à cette folie meurtrie qui te préserve.
tu ne peux plus rire, tu ne peux plus rien.
tu ne peux que fuir, lutter en une course effrénée contre tes mœurs inconditionnés. ils te griffent, abîment ton être si sale, si noir.  en tes yeux océans, tes yeux perdus dans le néant, ton âme brille d'une faible lueur, cette lueur papillon prête à s'envoler, à quitter l'étau apaisant de tes pensées.
on entrevoit encore ses contours, discernables sous ces néons glacés.
et ces bleus, ces bleus à l'âme. si marqués, si ancrés.
avec le temps, ils sont abandonnés sous l'oubli d'une douleur adapté, une douleur pensée.

et. enfin. tu l'atteins. ton antre, ton temple, ton havre.
havre de paix où tu te perds.
cet arbre, ce cœur des bois il est aussi mort que toi.
il a crevé sur les bas côtés.
lentement, doucement. sûrement.
tu glisses sur son tronc esseulé de toute lumière, de toute couleur.
il est ton noir, il est le reflet de ton âme blessé.

au loin, entre les arbres, tu le vois. ta lumière, ta couleur.
tu es encore saisi par les frissons de la peur, les frissons de la mort.
mais, dès que tu l'aperçois, la tempête s'apaise.
il se pose près de toi, il ne te touche pas.
sa voix résonne, t'assomme.
dans ta tête, il y a ces images qui se répètent, elle bourdonne, elle est pleine de souvenirs, de cette mémoire désabusée, profondément délaissée.

" je survis pas. je vis. "

parce que personne ne survit au fond. on vit tous d'une même ardeur, on a tous notre propre moyen pour s'en sortir, pour oser dire je suis en vie. survivre, c'est éphémère, c'est pas sincère.

sa question transperce le ciel.
ta réponse foudroie la terre.

" c'est simple de fuir. le plus dur, c'est de plus fuir, de revenir. "

en un rire, un rire un peu déglingué, un peu fêlé, tu lui intimes de te suivre. de te hisser au sommet de cet arbre. de vivre comme jamais.


▲ teora

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MessageSujet: Re: Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora   Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora EmptyMar 28 Oct - 16:57

Ce rire un peu désespéré. Ce rire encore trop humain. Ce rire de détraquée. Tu aimes ce rire bon sang. Tu aimes ce rire, parce qu'il te dit Putain, mais mec, moi j'suis encore en vie. Regardes-toi, regardes-toi. Regarde comment t'es qu'un couard, regarde comment t'es qu'un connard qui croit même plus en la vie. Ce rire qui te demande d'arrêter d'imaginer,d'arreêter de rêver, et d'agir. Agir parce qu'il le faut, agir sans s'arrêter. Et tu la laisses grimper avec ce sourire qui veut dire Si tu t'arrêtes je meurs.

Arrête pas d'être toi, gamine. Arrête pas, parce que sinon, tu le perdras. Tu grimpes à ton tour, comme si vous étiez normaux, comme si vos esprits étaient encore beaux. Vous êtes pervertis. Brisés par la vie. Et pourtant elle rit. Et toi aussi tu ris. De votre rire de brisés, de cassés, de gens qui ont plus rien à perdre. Tu t'assieds à côté d'elle, toujours sans la toucher, parce que tu veux pas encore plus la ravager. Tu regardes tout autour de toi. Voilà. T'as trouvé ta place de roi. Tu domines tout, tu vois tout, c'est merveilleux. Tu te hissesplus haut que la mort. Tu regardes le brouillard qui s'enroule autour des arbres. T'as envie de gueuler. T'as envie de dire, que toutes leurs belles idée, cesont que des conneries destinées à vous faire rester. Qu'il ne vous guériront jamais. Vous êtes malades, malades d'une société cupide. Une société qui veut être reine, où chaque individu veut la suprématie totale. Mais toi, tu l'as. Tu l'as et tu le sais. Tout le monde se plie à toi et celui qui ne le fait pas, il ira mourir dans leurs bras.

Tu peux pas t'en empêcher, c'est plus fort que toi. Tu glisses ton bras autour de ses épaules. Elle peut te rejeter. Elle peut te balancer. Si tu tombes tu crèves.
Mais tu t'en fous.
Mais tu t'en bats.
Parce que plus rien a d'importance.
Parce que tout a été cassé, brisé, souillé, déchiqueté, déchiré.
Parce que rien n'est pire que ça : la société.

Tu es le roi déchu, le roi sans royaume. Tu regardes tes terres désertiques, tu observes le silence. Il t'effraie, mais tu laisses ta peur envahir ton corps. Tu ne peux pas être faible, tu es le monarque tout puissant. Quelques mots, une citation aux ondulations sonores et majestueuse, une citation qui te correspond. Des motrs qui pourraient être tiens mais qui ne le sont pas. Des mots qui veulent dire tout ce que tu sauras jamais mieux décrire. L'éternel silence des espaces infinis m'effraie.

Mais ton royaume n'est pas infinie. Il est loin de l'être. Il se finit là où commence le règne de la musique, seule maître au-dessus de toi. Parce que la musique, elle n'a pas de loi, parce que la musique elle ne punis pas. Tu aimerais être la musique. Pour que tout le monde, sans le savoir, se soumette à toi.
T'as envie de gueuler, de crier, de hurler au brouillard Hé, regardes, j'suis encore là, espèce de connard.
T'aurais envie de le dire à la Terre entière.
Aux fleurs, aux plantes qui se meurent.
Aux gens, enfermés, qui se meurent.
A tes geôliers, ces sans-coeurs.

Regarde-nous, l'blizzard, regarde-nous ! Tu vois qu'on est encore là ! Alors arrête de souffler dans tes montagnes ! Arrête de donner froid à ces pauvres âmes ! Viens nous voir, viens nous chercher ! Parce que t'façon on attend que ça. Allez, viens, ramène toi, ou on se battra. Parce que regardes, ouais, on est toujours là.

Tu te tues les poumons à parler si fort.

Tu plonges.
Tu te noies.
Comme à chaque fois.
Vers la folie.
Vers Teora.
Vers la Vraie Vie.
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Naïa Keynes
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MessageSujet: Re: Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora   Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora EmptyMer 29 Oct - 1:09


tu nous entend l'blizzard
tu nous entends ?




" tu sais pourquoi tu portes ce nom, teora ? en polynésie, tu serais la vie, réincarnation de celle-ci. tu es la vie, teo. sans toi, il n'y a plus de vie. sans toi, il n'y a plus que mort. tu es le souffle du monde. " elle te disait souvent, ta maman.
et toi, de tes grands yeux pleins d'étoiles, tu la contemplais.
et tu la croyais.
tu croyais en la vie, tu croyais en toi.

pourquoi tu ris, teora ? pourquoi tu ris comme ça ?
personne a jamais compris pourquoi. et toi non plus, au final.
tu ris, c'est tout.
tu ris comme s'il s'agissait du dernier. tu ris à t'en arracher la gorge, à en saigner, à en perdre la voix.
t'es folle, désaxée, aliénée.
ils ont jamais compris pourquoi.
ton rire et toi, vous êtes perdus, délaissés, abandonnés.
vous êtes des ombres qui cheminent sur ces routes recluses, éloignés des rugissements des rues trop bondées, de ces foules qui s'entassent, se poussent, exaltent toute cette hargne, cette effervescence qui boue, boue.

mais. un jour, une nouvelle ombre est apparu.
dans l'aube des matins, elle t'a sourit.
doux sourire, imperceptible sourire.
si mielleux, enivrant d'un baume doucereux ton cœur meurtri.
de sa démence exaltante, il s'est emparé de toi.
il a contaminé ta vie, triste poison s'égouttant en ton sang.
avec lui, tu es pourtant toi.
avec lui, tu peux gueuler, pleurer, taper.
avec lui, tu peux vivre putain.
tu peux te hisser au sommet de cet arbre incertain, défier l'éclat étincelant et menaçant d'une faucheuse rasant le moindre de tes pas.
alors, tu montes, tu grimpes vers ce ciel si sombre, ce néant qui vous attend, cet antre dans lequel tu souhaites te nicher et tout y oublier.
au creux de ses bras. il te suit, tu sens ton souffle sur ta peau, tu sens les frissons de la vie qui frôlent ta chair bleuis par le froid.
entre tes pensées, il y a cette tempête de démence qui s'abat sur toi.
tu ris, ris. et ton rire fait écho entre les vallées. se mêle au sien.
parce que lui aussi il rit, lui aussi il vit.
vous êtes là, vous sentez les branches des arbres qui craquent sous vos poids. mais, vous croyez en l'espoir.
barre toi la mort, barre toi, on veut pas de toi.
majeur levé à toutes les fossoyeuses.
rébellion qui gueule comme une explosion dans la nuit. embrasement tempétueux qui afflige les espoirs infinis.

le ciel étoilé vous ouvre les bras, la lueur de la lune réchauffe ton âme écrasée par la jetée d'une nouvelle tyrannie.
la tyrannie des regards abattoirs qui se glissent sur toi, des regards rasoirs. marqués sur ta peau, ancrés pareil à un bateau.
il glisse son bras sur tes épaules. et tu te sens mieux, tu te sens bien.
tu es à l'abri, à présent. à l'abri de leurs regards qui te jugent une ultime fois. à l'abri du fardeau qui t'incombe.
tu es la vie. et tu dois tous les nourrir, un peu, un tout petit peu chaque jour, de toutes ces émotions qui vagabondent en terres déchus.
tu dois les guider vers eux, vers leurs cœurs trop vides, esseulés de haine, esseulés d'amour. ils sont de marbre, sans toi.  

et, tu sursautes. tu sursautes lorsque le silence des agneaux se brise, se casse sous toute sa rage. il gueule, comme un déglingué. il gueule tant, qu'il est prêt à en tomber.
ce spectacle est si intense, que tu es comme transis par un flux d'émotions trop vivaces pour ton cœur, ton pauvre cœur qui déborde et qui explose.
tu souris.
tu souris parce que c'est beau, toute cette fureur qu'il délivre aux étoiles.

alors.
toi aussi, tu hurles, tu te déchaînes, tu évacues toutes ces frustrations qui s'entassent et qui grattent sur ta peau, grattent, grattent, espérant entrevoir la lumière d'une rédemption.

" on est là ! on est en vie putain ! nous regarde pas comme ça, nous regardes pas comme ça, on a encore trop à vivre, trop à découvrir. tu me prendras plus jamais personne l'blizzard. pas lui, et aucun des autres. on est là ! "

et les mots s'enchaînent, s'enchaînent. ta main dans la sienne, elle la serre fort, très fort. tu as peur de tomber, tu as peur de tomber, tu sens pourtant tes pieds flancher, t'as envie de t'envoler.
mais, il est là pour te retenir, pour t'éviter de mourir sous cet arbre bien trop mort, bien trop morne.

" omega, promets-moi que tu m'abandonneras pas, promets le moi. "


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MessageSujet: Re: Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora   Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora EmptyMer 29 Oct - 8:47

Elle gueule elle aussi.

Cassés, brisés, déchiquetés, déchirés, déglingués, aliénés, fous à lier, désespérés, dérangés, effrénés, exaltés, internés, siphonnés, tapés, toqués, égarés, cintrés, sonnés, désaxés, déréglés, détraqués, psychosés, timbrés, givrés, insensés, névrosés.

Entichés.
De
La
Vie.

Y a des tas de mots pour vous décrire et t'as pensé à tout ça avant de penser juste. Amoureux, entichés. Amoureux de votre survie loin de l'autre, de votre vie quand vous êtes tous les deux.

Elle serre ta main trop fort. Ne la lâche plus. Elle a peur de tomber. Peur de ce vide. Peur de ce qu'elle pourra y trouver. Elle a peur de la chute. Appréhende déjà la douleur. Et elle te demande de faire cette promesse ; ces paroles résonnent dans cette cavité qu'est devenue ton coeur. Ces mots auraient dû le refaire battre à peine prononcée mais ton cerveau devança tout le reste.

Un cerveau malade.
Malade de pouvoir.
Malade de peur.
Malade d'être tien.

Tu te souviens de sa promesse à elle. Tu te souviens de ce que ça a engendré. Le Sang. Le Silence. Le Froid. Alors tu as peur. Peur de ce que lui répondre pourrait te faire. Tu serres sa main, sa petite main dans la tienne, doucement. Tu veux pas la casser, la briser. Tu sais que comme toutes les autres, cette promesse tu la tiendras. Promis. Sur ma vie. Je peux pas t'abandonner. Si tu meurs, je meurs.. C'est une manière de dire Je t'aime petite soeur. Tu lui offres ton trône et ton coeur sur un plateau d'argent. Mais tu t'en fous.

Parce que cette fois-ci, ce sera ton choix. Tu l'auras voulu. T'as choisi que cette gamine te remplacera en tant que roi de ton monde. Elle est supérieure. Regarde, elle sourit encore. Et tu entends quelque chose.
Ça fait
Boum.
Boum.
Boum

C'edt ton coeur Omega. Ton coeur qui se remet à battre. Plus fort, plus vite. Le centre de toutes tes émotions. Tu la serres un peu plus contre toi parce que tu veux pas qu'elle s'échappe. Qu'elle s'évapore. Tu comprends ce que voulaient dire ces phrases. Et soudainement tu te mets à gueuler au blizzard : REGARDES, CONNARD ! Regardes comment je l'aime cte fille ! Regardes à quel point elle est belle ma ptite mrincesse ! Tu pourras pas nous séparer, putain. On gardera toujours la tête hors de l'eau, main dans la main. Parce que c'est comme ça qu'on vit et on en est fier ! Fier de ce que nous sommes !

Tu laisses l'orage au loin répondre à tes paroles. Et puis la musique, la mélodie de la nature, des oiseaux et tous ces sons merveilleusement normaux de la forêt reprennent le pouvoir. Tu serres Teora contre toi pour que sa tête tombe sur ton épaule. Tu lui caresses la joue en regardant l'horizon. Quand je mourrais je te laisserais prendre ma place. Je t'offre mon royaume, mon pouvoir, mes terres. L'Univers sera à toi. Et tu n'auras que la musique en supérieure absolue.
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MessageSujet: Re: Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora   Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora EmptyVen 31 Oct - 0:18


tu nous entend l'blizzard
tu nous entends ?




ça tourbillonne dans ta tête, ça fait des flammes dans ta tête.
c'est comme un ouragan, un ouragan qui te prends, et qui t'entraîne dans l'antre des folies meurtrières.
maudite démence jouant entre les pulsations de ton sang, tu en ressens toute sa bestialité te dévorant.
ça fait si mal, si mal, que tu en hurlerais, tu exhumerais cette affliction prenante en des aboiements qui déchireront le ciel.
mais, tu le sais mieux que quiconque, les cris ne peuvent pas t'arracher à ton aliénation aigu.
la vie non plus.
ni lui, ni toi.
seule la mort peut s'en emparer, fade faucheuse saisissant entre ses crocs acérés cette lueur de délire étincelant dans la nuit obscure.
parfois, tu aimerais t'en débarrasser, lui murmurer adieu, je m'en vais.
tu aimerais prétendre à la normalité, prétendre au bonheur, niché dans la pâleur de ton cœur.
mais, c'est pas toi ça. et ce, à jamais.
tu pourras jamais sourire, comme tous les autres, ces ternes visages faussement tous identiques, tous symétriques.
tu peux que rire, rire de ces hallucinations farouches, ces vertiges dérobant tes pensées.
le monde vacille, vacille, tourne, tourne.
au même rythme que ta crise désaxée n'en finissant jamais.
il y a ses bras, ses bras si chauds qui te serrent, t'enserrent.
si c'était pas lui, tu pourrais penser qu'il est près à t'étrangler.
mais, justement, c'est lui.
omega, détenteur de ton cœur, possesseur de ton âme.
omega, lui, il ne sourit pas.
il rit comme toi.
pas de dents blanches tristement étincelantes. lui, il pue la folie, il pue la vraie vie, celle qui vous prends aux tripes, brûle vos corps mutilés, vous mets à genoux, vous pousses à tomber, à vous relever, à bégayer, à hurler contre le vent, à hurler au blizzard, à proclamer sa flamme aux arbres d'une forêt consumée, à proclamer sa flamme à la démence vagabondant dans le lointain des matins.
à proclamer j'suis le roi de ce triste monde, j'suis le roi de tous ces bâtards qui se trémoussement dans leur simulation du bonheur.
tu les vois, tu les vois, ils disent à chaque seconde, j'suis heureux, j'suis heureux, si heureux.
en des pleurs hystériques, des pleurs qui rient de la propre imposture de ce mot espoir.
alors, oui, omega, il est un triste roi.
il pleure en des rires.
il vit dans la mort.
il meurt dans la vie.
omega, il dénonce tous les contrastes, omega, il tue les mensonges de la société, ils les écrasent, il bouffe l'espoir. et l'recrache pas.
jamais.

omega,
il
hurle
au
blizzard
qu'il t'aime, teora.

aimer. aimer. ce mot, lui aussi, il est mensonge. lui aussi, il est démon.
il paraît si fade lorsqu'il fond, si fade sur tes lèvres, sur les siennes.
c'est pas vraiment un mot, si, teora ?
ce n'est qu'une sonorité, qu'on est tous dompté à écouter.
tu te souviens de ton frère qui le disait, il le murmurait, ce mensonge. comme s'il avait peur que quelqu'un perçoive la sincérité contrefaite de ses pensées, de ce son si faux.
il a traversé sa bouche, vers toi, vers ton cœur.
et celui-ci en a pas voulu, il en a jamais voulu.
et il en est mort de ce refus.

comme eux tous.
comme ton père.
comme ta mère, surtout.

ils sont tous mort après en avoir abusé, en un rictus fourvoyé.

mais.
toi, teora, teora, tu veux pas qu'il en meure de ce refus, ton omega.
tu veux pas qu'il en meure, parce que tu l'aimes trop.
tu aimes la sensation de ses bras sur ton corps détruit, la sensation de réconfort qu'il soutient face à ce vide, ce grand vide plein d'amour, (trop) d'amour.
l'amour tue l'amour.
tu sais pas pourquoi, tu sais pas comment.
tu sais juste que l'amour tue l'amour.
et tu en as trop peur, tu crèves d'effroi.

pourtant, ses mots sont là,
ses promesses sont là,
ta tête contre son épaule est là.
tu es là, serré contre lui.
en une étreinte d'amour.

ou quelque chose qui y ressemble.
tu sais pas vraiment, t'es pas habituée à ça, teora.

mais, en cet instant, contre lui, tu sais simplement que toi aussi,
tu veux sourire.
toi aussi,
tu veux aimer.

et ce sera omega.


▲ teora

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MessageSujet: Re: Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora   Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora EmptyDim 30 Nov - 17:12

Elle répond pas. Elle répond pas mais elle est là, toujours, encore. Elle t'abandonnera pas, elle, tu le sais. C'est pas une lâche. Elle combat la vie, elle la défie des deux saphirs qui lui servent d'yeux. Elle mène tout le monde à la folie (réalité de la vie).

Vous êtes fous tous les deux. Fous à lier, mais peu importe. Parce que vous êtes là. L'un contre l'autre, elle dans tes bras, perchés au-dessus du monde. Tu as retrouvé un trône. Majestueux, splendide. Il pue la mort, lui aussi. Comme vous. Mais au moins, il se dresse au-dessus de la vie. La Mort, la Musique et toi, vous êtes un trio de personnes impériales qui ne laisseraient tomber pour rien au monde les débris consumés de ce qui fut un jour un Empire splendide qui vous appréciait. La Musique et la Mort sont éternelles, et tu aimerais être comme elles, sages constellations dans le ciel étoilé de chaque Homme. Mais tu n'(es qu'un demi-dieu. Tu n'es Aldébaran ou Antarès. Tu t'es hissé au sommet par tes propres moyens. Tu n'es pas un de ces soleils omnipotents, mais un Homme, meilleur que les autres, dignes de ce pouvoir, choisi par la Dame Lune.

La pluie tombe en fines gouttelettes au-dessus de vos têtes.
L'orage éclate.
Les éléments se déchaînent.
Et vous trônez, supérieurs, Roi et Dauphine.

La Princesse et son visage d'ange, semblent avoir été formatés à cette perfection requise pour prétendre au poste que tu prépares pour elle depuis votre première rencontre. Jamais tu ne lèveras la main sur elle. Elle ne le mérite pas. Elle n'est pas faible comme les autres, ne pleure pas. Elle n'envie pas ton pouvoir, car elle connaît votre suprématie partagée. Elle ne désire rien et ne supplie jamais. Elle assume tout, même le poids des actes qu'elle n'a pas commis. Il arrive des fois que tu te sentes imposteur face à sa majestueuse perfection. Elle qui a tué par amour. Toi qui a tué par protection. Par égoïsme comme disent les psychologues. Tu sens déjà quelques effets de leurs paroles venimeuses et mensongères qui tentent de sauver ton esprit que tu aimerais plus débauché encore. Car c'est dans la folie que tu entrevois cette esquisse dé vérité de la vie.

Tu la regardes, cette blonde angélique. Ses cheveux ne sont pas d'une couleur fausse, comme ceux de Cara. Son sourire est fou, et ainsi vrai. Aucun liquide royal ne coule dans ses veines, aucune poudre magique ne s'accroche à ses narines. Aucune marque ne défigure ses bras, aucun bleu n’entache sa peau diaphane. Tu reportes ton attention sur ce ciel d'un gris orageux, qui ne laisse passer aucun rayon de ce soleil ardent qui brûle ta peau en été. Une autre lumière fait briller tes pupilles. Un éclat blanc, comme un néon, un éclat mort. Suivi d'un long hurlement, le déchirement de la Terre. Ce grondement atroce qui fait fuir les animaux, qui fait pleurer les enfants. Les enfants sont les seuls à avoir le droit de se munir du bouclier que sont les larmes. Ce sont des êtres craintifs à protéger, à choisir et à élever dans le seul but qu'ils vous succèdent. Mais toi, tu ne pouvais prendre l'un de ces mômes braillards et impatients. Non. Il te fallait un ange au corps de naïade. Une gamine au corps de femme.

Plus qu'une Princesse, elle est l'hôte de la Folie. Pas de la sienne ni de la tienne, non, d'une folie universelle, celle qui s'empare de toutes les âmes, celles qui s'est emparées de tous les êtres qui sont ici, qui errent, pareils à de pâles fantômes sans but ni raison. Qui hurlent à travers les barreaux de cette prison blanche et mortelle. Elle est sa représente sur Terre. Elle est la Vérité Universelle, qui trône au-dessus de la Musique et de la Mort. Lorsque tu lui laisseras ta place, elle restaurera cet Empire, cet Âge d'Or mythologique qui fut celui qui connut l'apogée de ton lointain prédécesseur. Tu sais que tu possèdes la même âme que lui. Tu es Roi de ce Monde, Oméga tu n'en doutes pas. Mais Teora le fera s'élever de ses ruines, le rebâtira, le transformera en une Terre Nouvelle ou la Vérité régnera par-dessus le mensonge, où seuls les cris des damnés seront audibles. Ces damnés qu'ensemble vous libérerez un jour de l'emprise que le Mensonge tente d'avoir sur vous.
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Naïa Keynes
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MessageSujet: Re: Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora   Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora EmptySam 6 Déc - 13:08


tu nous entend l'blizzard
tu nous entends ?





tu arrêtes de respirer.
tu ne respires plus.
tu es une tornade mortelle, une tornade sans vie.
parce qu'il est ta respiration, parce qu'il est empereur de ton âme.
il gouverne les saccades de ton souffle argenté,
s'abattant sur les rives de cette plage aux reflets ors.
pareille à l'écume de la mer.
tu es écume,
tu es tempête,
tu es ce que l'on te demande être.

mais, au creux de ses bras,
tu es ce qu'il te demande être.
tu plongerais entre les crocs des abysses, s'il te le demandait.
en un sourire, tu t'éteindrais de la nuit noire.
il est maître de ton destin, maître de tes actes, maître de ta fin.
tu veux qu'il t'enserres, tu veux qu'il t'emprisonne en lui, tu veux qu'il te détienne.
vivante.
morte.
tu n'es plus qu'afflux d'émotions jouant entre les lois de la déraisons et de l'aliénation.
s'il te demandait en un soupir roi, tu t'envolerais entre les bras de la folie, tu deviendrais passion, tu deviendrais soleil, tu deviendrais oisillon éclosant de sa coquille, sa bulle de protection.

parce qu'il met ton âme à nu, omega.
parce qu'il parle à ton âme, omega.
parce qu'il est omega.


tu sens les frissons de la démence se glisser sur les courbes de ta peau, sous les ondoiements de tes os de verres.
tu sens toutes ces peurs s'évanouir, semblable à cette flamme de raison disparaître sous la beauté des étoiles.
tu es au creux de son cœur, au creux de son regard, son grand regard opale.

il est cette neige au sommet des montagnes, cette neige éternelle, défiant l’ardente intensité du soleil et de ses éclairs, toute cette chaleur transpirant sur ce duvet blanc.
mais, le soleil n'est rien. ses rayons ne sont que des caresses sur la surface parfaite des montagnes.
omega est la neige, omega est ce combat, omega est un tout qui se déchaîne.

tu déposes ton regard ivoire dans le sien, comme une promesse.
tu es prête à combattre, à tous les abattre, à l'acmé de cette montagne.
avec lui, toujours avec lui.
et cette folie, cette étrange folie vous tuant de jour en jour.
de nuit en nuit.
de vie en vie.

tu ne sais pas pourquoi.
pourquoi tes lèvres hurlent ce besoin, cette envie, cette évasion.
pourquoi elles veulent ça, pourquoi elles veulent goûter à ce fruit interdit, ce danger des ténèbres, cette explosion d'émotions.
tu ne seras jamais pourquoi.

pourquoi, si doucement, tu vins déposer tes lèvres près des siennes.
en un baiser troublé.

amer trouble de ta déroute.  


▲ teora

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MessageSujet: Re: Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora   Tu nous entends l'blizzard, tu nous entends ? ft. teora EmptyMar 23 Déc - 16:26

Tu sens quelque chose sur tes lèvres. Par réflexe, tes yeux se ferment.
Même si la peur t'envahit, tu le sens, tu le sais.
Elle est différente.

Ses lèvres sont douces. La peau de sa joue sous ta main est douce. Et chaude. Et blanche. Ni rêche, ni froide ni rouge. C'est un baiser étrange, pas chargé d'envie charnelle ou bien d'un fou désir de pouvoir. Non, c'est différent. C'est un baiser qui cherche à reprendre de l'oxygène. Un baiser qui veut dire "Si tu t'arrêtes je meurs". Un baiser qui veut dire qu'ils ont besoin de l'autre pour survivre, pour ne pas se laisser aller au Mensonge, qui les appelle de sa voix douce, ou bien de se perdre dans le Blizzard. Et puis c'est un baiser qui pue la Folie, la Vérité.

Tu réponds doucement à son baiser. Tu sais plus vraiment comment on fait. T'as jamais su. Tu te maîtrisais jamais avec l'Autre. T'en étais incapable, à cause de ta Fée, qui faisait sauter tous tes plombs. Puis tu romps votre contact, tu restes tourné vers elle. Tu attrapes ses mains dans les tiennes et tu respires doucement. Tu caresses ses paumes. Tu ne dis rien. Tu apprécies ce silence. Et puis tu lâches ce murmure, cette citation.Cette chanson que tu as entendu l'autre jour. Cette chanson que marmonnait la psy.

"J'ai besoin de toi comme d'une infirmière."

De toute manière,
Tu le savais déjà.
Tu peux pas marcher sans elle.
Tu peux pas guérir à grands coups de Vérité dans la gueule sans elle.
Tu peux pas te passer d'elle.
Parce que c'est elle.
Parce que c'est Teora.
Ta Princesse, ta Reine, ta Supérieure.
Ta fille, ta soeur, ta femme, ta mère.
La seule fille qui aie encore un semblant de valeur à tes yeux.

Mais c'est plus qu'un semblant.
Tu lui accorderas toujours toute ton attention.
C'est Elle.
C'est Elle qu'il te faut.
Même s'il y a Lui. Cette Tornade morbide qui ravage la tête de la jeune fille inconsciemment.
Tu glisses ta main à l'arrière de la tête de Teora, un peu maladroitement, et tu la pousses tout doucement vers toi pour qu'elle pose sa tête sur ton épaule. Tu dis plus rien. Tu te tais, parce qu'il n'y a plus rien à dire. La pluie tombe. Il pleut des cordes. Mais qu'importe. Vous êtes malades à leurs yeux, alors c'est pas un rhume qui y changera grand chose.
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