Ça sert à quoi dis moi ? Parce que c'est toi Pia...

Pia & Jona

T'es là tu te balance.
Tu retourne en enfance.
T'es là tu te balance, comme ton coeur
Qui t'écœure.
T'es là, tu sais pas.
Tu veux pas.
Tu tire sur ta cigarette.
Tu regrette.
Tu regarde le ciel.
T'es éblouie par le soleil.
T'aime pas être là.
Tu sais que t'as pas le choix.
C'est comme ça.
Parce que t'es toi.
Tu fais pas attention aux autres.
Parce que tu refuse.
Tu te cache derrière la fumé que tu crache.
Tu veux pas qu'on t'arrache.
T'arrache de ta rêverie.
T'arrache de ta connerie.
T'as pas envie.
Là t'es bien.
Malsain.
Menteur.
Voleur.
Tu veux la liberté qui se trouve derrière ses murs.
Celle qui se cache et qui te torture.
Tu veux crier.
T'envoler.
Frapper.
Te sauver.
Renoncer.
Alors tu te balance.
Tu ferme les yeux et tu laisse porter.
Parce que tu veux rêver.
Rêver que tout reste à faire.
Qu'ici c'est pas l'enfer.
Que peut-être on entendra.
Que peut-être on te sauvera.

Ça sert à quoi dis moi ?
Parce que c'est toi jona...

Pia & Jona

tu crie. ta tête crie, ton corps, tes yeux.
ton âme souffre, ton corps rougit, tes yeux pleurent.
tu veux que ça crie plut fort, à en crever,
comme ça peut-être ça fera taire les bruit dans ta tête.

ils t'avaient enfermée,
pour ton bien qu'il disaient,
parce que ta tête faisait mal, parce que ça tambourinait.
ils t'avaient enfermée,
pour ton bien qu'ils disaient,
pour pas que tu te fasses du mal, que tu craques.

mais maintenant, le vent caresse ta peau,
te forge une illusion de liberté, de beauté de l'extérieur,
mais tout autour de toi se trouve toujours la barrière, l'odieuse.
tu aimerais partir, t'enfuir. pouvoir fuir,
une utopie que tu continue d'entretenir.
même si elle,
enfin tu.
enfin vous.
même si tu sais que tu ne t'en sortiras jamais.

touchée en pleins coeur,
torturée au creux de ton âme,
piétinée du bout des doigts, comme une caresse,
avec des putain de piques aux fer au bout.

la cour t'ouvre ses bras,
t'enlace mais t'enchaîne à elle.
quand tu crois être libre, quand tu crois pouvoir vivre,
tu le vois lui.
jona.
comme un cri du coeur qui t'écorche chaque parcelle de vie,
comme une douce symphonie qui saigne ton coeur,
comme une nostalgie déchirante.

qui crois-tu aimer,
qui crois-tu être,
pia, tu n'es qu'une illusion.
tu n'es qu'un morpion.
un pion.

jona.
et tu sais qu'il va te faire mal,
tu sais qu'encore une fois, il s'en prendra à toi,
mais c'est plus fort que ça.
il te tue mais te retiens,
il casse tes doigts mais panse ton coeur.

jona
comme un semblant de réalité,
dans la bulle grisée qu'elle,
enfin tu,
enfin vous,
vous êtes forgé.

pia,
tu retiens ton souffle mais tu touches.
sa peau si froide et ses muscles si durs,
son dos face à toi, tu touches.
tu te brûles, encore.
parce que la douleur au moins elle,
est bien réelle, contrairement à toi, pia.

Ça sert à quoi dis moi ? Parce que c'est toi Pia...

Pia & Jona

A rester comme ça des fois tu te dis que t'y arriveras.
Tu te dis que c'est bon.
Que t'as pas encore touché le fond.
Qu'il y a encore de l'espoir.
Un échappatoire.
Qu'en fermant les yeux assez fort tu pourras la toucher.
Cette putain de liberté.
Mais y'a aussi cette connerie de réalité.
Elle est toujours là à te tirailler.
Elle te ramène sur la rive.
Parce que justement elle veut pas que tu dérive.
Elle crois que c'est le meilleur moyen.
Pour pas que tu t'envole trop loin.
Toi tu veux pas.
Tu te retourne pas.
Parce que tu te dis que c'est irréel.
Qu' ici y'a rien de réel.
Juste une illusion.
Comme un battement d'ailles de papillon.
Tu te dis que c'est éphémère.
Que tu veux pas te laisser faire.
Sauf que tu sens la chaleur.
Tu sens la peur.
Tu reconnais ce parfum.
Toujours le même refrain.
C'est pas n'importe qui.
C'est celle que t'as détruit.
Tu peux pas l'ignorer plus longtemps.
Parce qu'elle est là qui attend.
Qui attend que tu la malmène.
Que tu la ramène.
Dans les profondeurs.
Avec toi, dans ta torpeur.
Tu rouvre tes yeux.
Et tu la regarde en feu.
_ « Qu’est-ce-que tu veux ? »
Tu lui en veux.
Parce qu'elle est de ceux.
De ceux qui ont rien fait.
Qui ont seulement supporté.
Dans une étreinte éternel.
Elle te rappel.
Ce que tu as fais.
Ce que tu étais à un moment donné.
Pourtant elle là, avec toi.
Pas par choix.
Enfermée à jamais.
Obligée.
Tu voulais seulement la protéger.
La sauver.
Te sauver.
Vous êtes lié.
Même si vous voulez vous éloignez.

Ça sert à quoi dis moi ?
Parce que c'est toi jona...

Pia & Jona

nous sommes à la fois les cauchemars,
les rêves, les illusions, la haine,
nous sommes à la fois ça, et nous.
nous sommes toi.

juste te voir, juste te toucher,
juste voir si tu étais encore vivant.
un murmure, yeux dans les yeux.
un supplice, une demande, un mœurs.
comme si le démon ne fait pas peur, ta main touche son torse,
ta main touche son corps, ta main veut toucher son âme,
pour qu'une fois, rien qu'une fois tu sois raccord.
mais il refuse, putain, il te veux pas pia.
il te voudra jamais. tu es son démon,
tu es son supplice. tu es lui.
il est toi.

arrête, jona.
tu passes finalement tes deux mains dans tes cheveux,
sur ton crâne, tu croi que se sera suffisant,
pour stopper les voix, stopper la haine, stopper le doute,
la folie t'entraîne dans un gouffre.

il fait noir.
jona, sauve moi.
sauve moi ou tue moi.
pitié, sois le loup,
mange moi.

mes yeux le supplient, mes mains tremblent,
mon corps est à sa merci, encore.
comme toujours, on va succomber.
à une haine facile, à un chant qui martèle nos cœurs,
celui de la violence, celui du remord,
et la liberté la-bas, elle nous nargue,
si près, si loin.
sale pute, la liberté.

Ça sert à quoi dis moi ? Parce que c'est toi Pia...

Pia & Jona

Pia, Pia…
Le malheur au bouts des doigts.
Tu voulais pas ça.
Qu’elle se retrouve enchainée à toi.
Vivant, Vivant…
Des fois t’aimerais en dire autrement.
Elle, elle est toujours vivante.
Une survivante.
Elle s’accroche.
Elle s’écorche.
T’es acide.
T’es perfide.
Même sa douceur.
Jamais ça rempli ton coeur.
_ « Arrête quoi ? »
Arrête de lui faire mal, là.
A son coeur que tu bat.
Arrête de la rejeter.
De l’enfoncer.
Mais tu veux pas d’elle.
Tu veux pas voir ses ailles.
Celles que t’as salis du sang.
En tuant.
Elle a jamais rien demandé.
Elle voulais seulement la paix.
Qu’on la laisse tranquille.
Dans son asile.
Son asile de douleur.
Dans son coeur, à l’intérieur.
Qu’on arrête de la faire souffrir.
De la pourrir.
Une main sur sa joue.
Tu te veux tout doux.
C’est un mensonge.
Entre d’autres songes.
_  « Tout ce que j’ai fais c’est pour toi,
pour moi. Pour nous, Pia. »
T’aimerais serrer ta main autour de son cou.
La voir s’éteindre d’un coup.
Ne plus voir ses yeux suppliant de douleur.
Entendre battre son coeur.
Une dernière fois.
Un battement libérateur.
Que cesse la peur.
Lui dire que c’est fini.
Que tout es parti.
Mais toi t’es là.
Et toujours tu la bat.
Par tes mots.
Avec tes maux.
Tu sais qu’elle a mal.
Qu’elle est mal.
Que toujours dans sa tête.
Tes frasques la maltraite.
Puis tu la repousse.
Parce que tu veux plus ses secousses.
Tu veux pas la regarder.
Tu veux l’éloigner.
L’abandonner.
La libérer.

Ça sert à quoi dis moi ?
Parce que c'est toi jona...

Pia & Jona

Je me souviens d'un jour où,
jona complètement bleuté,
est entré dans ma chambre et m'as enguelé.
je me souviens la haine dans ses yeux,
la folie dans son corps,
la pitié, l'envie de tout casser,
puis la peur, le rejet.

sa main sur ma joue,
comme une caresse,
comme une brise de vent,
acide.

mais ça fait mal, jona.
son regard en combat avec le miens,
je m'écrase comme toujours mais je sais,
il sens la flamme dans ma peau,
les épines dans mon coeur.
pareilles aux miennes,
il comprend.

la haine est toujours plus facile
à regarder en face, à térasser.
alors il me rejette comme il l'a toujours fait,
et la larme unique sur ma joue roule,
jusqu'à s'écraser au sol et disparaitre.

acide.
durs sont les mots quand le coeur crie,
il voulait me sauver mais
j'ai coulée.

j'ai mal, ici.
mon coeur contre ma main, l'autre sur le siens.
tu sens, jona ? comme on a mal ?
mon coeur calciné, le siens détraqué.

Ça sert à quoi dis moi ? Parce que c'est toi Pia...

Pia & Jona

Tu sais qu’elle a mal.
Mais tu veux pas être ce mal.
Tu veux pas qu’elle le dise.
Parce que tout ça, ça t’électrise.
Puis Pia elle a toujours le mot qu’il faut.
Celui qui t’achève comme une faux.
Comme celle que la mort porte en son coeur.
Lorsqu’elle vient t’arracher de ta torpeur.
Pia, toujours elle te rappel.
Dans cette supplication éternel.
A quel point tu es un danger.
Un déchet.
Alors toi aussi tu as mal.
Et tu es mal.
Parce que tu voulais pas qu’elle soit comme ça.
Tu voulais pas qu’elle te reproche ça.
Tu voulais que ça change.
Pas que ça la dérange.
Sa main sur ton coeur.
Tout ça, ça t’écœure.
Les larmes qui coulent.
Tu vois comment elle s’écroule.
Mais toi tu voulais que Pia elle soit forte.
Qu’elle s’en sorte.
_ « Faut pas avoir mal. C’était lui le mal. »
T’es de marbre.
Fort comme un arbre.
Tu veux pas plier.
Tu veux pas renoncer, ni regretter.
Et ça te dérange.
Parce que tu comprends que tout ça, jamais ça s’arrange.
Elle peut toujours essayer de te le montrer.
Toi tu arrive plus à le regarder.
T’as plus de coeur.
Juste de la peur.
Un vide.
Qui te trucide.
Surtout quand elle est là.
Toujours comme ça.
La tristesse aux bords des paupières.
Le coeur en poussière.
_ « Arrête de pleurer, ça va pas te sauver »
Tu veux qu’elle se batte.
Pas qu’elle te tende la patte.
Parce que y'a que ça de vrai.
Que ça qui te laisse encore rêver.
C’est pour ça que tu reste comme ça.
Comme un rat.
Fermé.
Armé.
Parce que t’es plus capable de tendresse.
Encore moins de caresse.

Ça sert à quoi dis moi ?
Parce que c'est toi jona...

Pia & Jona

mes mots hantent son esprit
et son esprit hante mon coeur,
dans une boucle infini, nous nous
rejetons,
aimons,
mentons,
soutenons.

dans mes souvenirs,
je ne voit plus le mal, je vois seulemet l'attention
qu'il me portait à tord,
je ne ressent plus la douleur,
je ne voit que le manque.
jona dit me libérer,
je me sens délaissée,
inutile et
cassée

il était pas le mal ! tu es le mal.
démon
un cri de desespoir qui perce le silence de la cours,
un poings qui frappe
mais il est de marbre, il est fort lui
contrairement à toi, pia.
salope de tristesse.

tu m'as détruite, jona.
un murrmure qui s'envole directement
pour le coeur.
un cri,
de desespoir

putain de tristesse,
pia.

Ça sert à quoi dis moi ? Parce que c'est toi Pia...

Pia & Jona

Tu te veux méchant.
Fuyant.
Parce que tu sais pas aimer.
T’y es jamais arrivé.
Avec Pia.
T’y arrive pas.
Parce que t’as peur de la froisser.
De ne pas assez lui en donner.
Tu lui a tout volé.
Tu lui a tout piqué.
Aujourd’hui tu devrais tout lui rendre.
Tout, au lui de continuer à lui prendre.
Mais t’es maladroit.
Parce que c’est plus fort que toi.
Pourtant quand elle est comme ça.
Qu’elle se dresse contre toi.
T’es déstabilisé.
Ton coeur ratatiné.
Son cri perçant.
Son coup blessant.
C’est dur, mais tu bouge pas.
C’est dur, mais tu bronche pas.
Tu voudrais presque sourire.
Ou courir.
Parce que ça, elle le fait avec toi.
Alors que c’est contre le monde qu’elle devrait mener le combat.
Alors t’attrape ses poignets.
Pour la calmer.
Pour t’énerver.
Pour la secouer.
_ « T’as pas le droit de dire ça ! »
C’est toi qui cris à présent.
Pour pouvoir rester vivant.
A ses yeux.
A tes yeux.
_ « T’as jamais rien compris et tu comprendras jamais rien. »
Tu continus de la secouer.
Comme si ça pouvait la ramener à la réalité.
Parce que tu peux pas la laisser dire ça.
Tout ce que tu voulais pas.
Puis tu relâche tout.
Parce que tu deviens comme un fou.
Que tu veux pas craquer.
Risquer de le regretter.
_ « Tu te détruis toi-même Pia.
Tout ça, c’est toi.
Toi, toi et rien que toi ! »
Tu prends pas tête dans tes mains.
Et tu fais plus le malin.
Tu te répète ses mots angoissant.
Et rongeants.
Il veulent pas s’arrêter.
Ils veulent pas renoncer.

Ça sert à quoi dis moi ?
Parce que c'est toi jona...

Pia & Jona

un jour nous comprendrons
que notre haine n'a pas lieu d'être,
un jour nous comprendrons,
que c'est juste notre façon d'être.

c'est un amour destructeur qui unit nos coeur
et dans un ultime cri nous pleurons
ce que nous aurions pu être et la vie qui s'envole,
reviens, espoir,
ne nous laisse pas choir sur le trottoir.

tout mon corps veut déchirer le siens jusqu'à,
à mains nues, arracher son coeur pour le détruire
parce que a haine est toujours plus facile que l'amour
je veux détruire ce qu'il reste de lui
et dans ces moments la rien ne contrôle le temps,
rien ne contrôle la haine parce que de toute façon
la vie en à décidé autrement.

et quand ses mains te stabilisent, je crie encore plus parce que
je ne veux pas entendre ce qu'il dit,
c'est de sa faute et le sera toujours,
je crie, j'essais de me libérer mais il
me tiens
comme le diable
il joue avec
moi.
pia.

jamais je n'accepterais, parce que je ne veux pas comprendre
mais encore une fois, il em percute et ses mots
me font mal.
j'ai mal, juste la.

non, non. non. non !
et je crie parce que c'est ma seule arme, et je veux partir,
courir et fuir parce qu'encore une fois,
il me détruis.

c'est ta faute ! ta faute ! lâche moi !
et quand il me lâche et se ronge lui-même,
mes deux mains frappe ses bras, son coeur, son ventre,
et quand il me lâche et partage mes démons,
je pleure encore plus fort et crie encore plus fort
c'est ta faute ! tu l'a tué ! tu l'a tué jona !

Ça sert à quoi dis moi ? Parce que c'est toi Pia...

Pia & Jona

Tu veux la faire cesser.
La terasser.
Tu veux plus l’entendre.
Tu veux tout lui rendre.
Ses mauvais coups bas.
Lorsqu’elle dit que tout ça, c’est toi.
Et elle répète.
Jamais elle ne s’arrête.
Tout ça te creuse la tête.
Parce que jamais ça s’arrête.
C’est toujours là.
Même quand tu veux pas.
Des images.
Des mirages.
Des impressions.
Des illusions.
Tu aimerais oublier.
T’en détacher.
Te soigner.
Ta faire pardonner.
Ne plus jamais la voir comme ça.
Ne plus jamais qu’elle te pousse aussi bas.
Parce que tu deviens colère.
Parce que ton coeur s’assèche comme un désert.
Elle te met hors de toi.
Parce qu’elle te bat.
Parce qu’elle pleur.
Parce qu’elle a peur.
Elle essaye de te fuir.
De continuer à te nuire.
Mais toi tu t’accroche.
Même sous ses reproches.
Et dans un élan tu saisi son cou.
Sans réfléchir sur le coup.
Tu veux juste la faire taire.
Qu’elle s’effondre à terre.
Que stop cette rengaine.
Qu’elle ravale sa haine.
Pia, tais toi.
Pia, ferme la.
Et tu serre tes doigts.
Comme si il te restait que ça.
Pour vivre.
Pour survivre.
Tu veux voir disparaître tout ça dans ses yeux.
Qu’elle l’emporte jusqu’aux cieux.
Le silence dans son souffle.
Que plus jamais elle te souffre.
Et tu garde le silence.
Comme pour clamer ton innocence.
Tu t’acharne à sa gorge bleuté.
Te sachant déjà condamné.
Et t’attends qu’on vienne vous séparer.
Même si c’est dur d’y renoncer.
_ « Disparaît Pia, ça vaut mieux pour toi. »
Et tu crache ça.
Alors qu’on t’éloigne déjà.
Tu veux même plus la regarder.
Juste l’abandonner.
T’es juste aveuglé.
Par un truc trop torturé.
Pia, t’es mal.
Pia, tu fais mal.
Pia, pardon.
Pia, je suis trop con.
Y'a trop de malheur.
Plus assez de coeur.

Ça sert à quoi dis moi ?
Parce que c'est toi jona...

Pia & Jona

parce qu'on est comme deux météorites qui se croisent dans la galaxie,
on se touche, on se cherche, on s'explose,
et nos cœurs crient à l'unisson
et nos voix se déchirent au même son.

et c'est compliqué parce que
tu me rend mauvaise,
j'ai envie de mourir un peu plus chaque jour
quand tes yeux rencontrent les miens
et que encore une fois nos mains
s'écorchent.
ça fait mal.
toi et moi.
très mal.

et nos cerveaux déraillent et tes mains dérapent
et mon souffle disparait et je griffe tes poignets
mais rien n'y fait,
tu
ne
succombe pas
et moi je souffre
et je sens que la vie tout doucement se détache de moi
alors j'essais de respirer
mais ça fait tellement mal,
ça ne passe pas,
parce que tu veux me voir
mourir.

et quand enfin tu lâches, je m'écroule
le bitume écorche mes genoux, mes mains,
et je tombe, et j'ai l'impression de mourir
tu m'as tuée, encore une fois
et je relève la tête et ton regard dans le miens
cri
casse toi.
et je pleure, encore, toute les larmes parce que
j'ai mal sans toi
j'ai mal avec toi.
jona..