| carnet d'a... Mar 8 Mar - 18:59 Anja Khdal |
dortoirs - les songes crient et se débattent en vos esprits entêtés. vous êtes comme prisonniers de ces mille et un rêves qui vous paralysent et vous laissent miroiter l'illusion d'une autre vie. idéalisée, de cette vie où vous seriez libres comme le vent, libres comme des comètes filant au travers des galaxies. mais, non. vous êtes dans les dortoirs de l'institut, à rêver de quelques communs secrets.
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bibliothèque - il y a ces mots qui virevoltent en ce sanctuaire de paix. qui tournoient autour de vos âmes égarées, qui vous rendent fous, qui vous calment, et vous enragent. les mots sont un tout. qui regorge d'une vie éternelle, de cette vie que vous n'aurez jamais. alors, nombreux êtes vous à venir vous perdre entre les rêves bleus d'un monde d'encre et de papier.
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| les vertig... Dim 21 Fév - 20:24 Naïa Keynes |
réfectoire - votre faim vous pousse, à vous engager sur cette route. l'appel de la faim, le moment tant attendu où vos ventres tairont leurs cris de désespoirs. matin, midi et soir, rituel rythmé par la surveillance perpétuelle de vos supérieurs et la sonnerie retentissant signalant le moment divin, tandis que les bagarres continuelles animent vos repas.
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| [Libre] Ap... Dim 17 Jan - 14:48 Aaron Hopper |
salle commune - vous vous déchaînez, vous riez, vous hurlez. vous êtes ensemble. vous êtes en vie. et ces quelques instants déroulés en cette pièce sont comme figés dans le temps. sous le grondement d'une ancienne télévision rouillée par les années, les jeux qui s'entassent, le billard, la trajectoire sifflante des fléchettes et quelques chaises en guise de commodité. ce n'est pas la pièce parfaite que le monde rêverait de visiter, mais c'est votre pièce, elle détient dans vos cœurs une vision symbolique, une importance particulière.
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| étoiles fi... Jeu 25 Fév - 0:02 Saul Verveine |
cour - grise. aussi grise qu'un nuage accueillant un orage, aussi grise que cette tristesse qui vous broie. comme un coup fatal, le coup de trop, celui qui vous achève et vous porte jusqu'à la mort. au loin, le ciel vous nargue et vous transporte entre les souvenirs d'une liberté perdue. mais. vous n'êtes plus de ce monde. vous êtes de cet univers en noir et blanc qui s'écoule si lentement. dans cette cour fade et sans histoire, on retrouve pourtant l'éclat de vos rages sur un mur d'expression, tandis qu'au centre, un pauvre arbre éteint patiente jusqu'à sa fin.
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salle de cours - le savoir étincelle entre ces salles de classes qui s'enchaînent. peintes de vos visages de marbres, empreintes d'une lassitude marquée. les fenêtres sales attirent vos regards, tandis que vous vous perdez entre les nuances si tristes d'un institut qui en est son image fidèle. vos professeurs s'engagent sur des chemins glissants, mais vous, vous êtes à des millions d'années lumières de leurs paroles, dans vos mondes respectifs, vous attendez ce son strident qui sonnera votre liberté. partielle.
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| quand vien... Mer 24 Fév - 22:03 Naïa Keynes |
cellules d'isolements - et lorsque votre fureur noie le monde, lorsque votre bestialité s'intensifie, cogne les visages, griffe les chairs, imprime bleus et coups sur vos plaies endolories. lorsque vous n'êtes plus que l'ombre d'un humain, une bête féroce, un chien enragé puant l'hostilité. vous quittez le devant de la scène. et vous abandonnez votre haine en ces barreaux qui vous retiennent. ces cellules qui vous contiennent. le temps de quelques instants.
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| jumping wi... Mar 8 Mar - 20:26 Anja Khdal |
gymnase - au rythme de vos essoufflements intempestifs, de ces perles de pluie qui gouttent sur vos corps épuisés, vous courez comme des déchaînés, vous vous complaisez dans toutes ces futilités. comme une chance d'oublier quelques minutes que toute cette normalité n'est qu'illusoire. et que ce gymnase n'est qu'un leurre, destiné à calmer cette tension qui engourdie vos chairs décapées. vous tapez dans un ballon, vous courez à répétition, jour après jour, vous vous y attelez. et alors que certains tueraient pour venir ici plus souvent, d'autres, ne demandent qu'à quitter les lieux au plus vite. paradis ou enfer, votre cœur en décidera.
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| « un conna... Sam 6 Fév - 17:35 Auguste Chevalier |
couloirs - ils n'en finissent pas, ils tourbillonnent, vous perdent, vous empoisonnent. on entend les pas las des jeunes qui marchent vers leur châtiment solennel. les raisonnements de cris qui vous glacent le sang. les couloirs sont vos pires fléaux, ils vous embrouillent et vous poussent vers quelques chemins mensongers. labyrinthe impossible, vous en devenez fous, de tous ces détours et ces chemins anguleux, vous attirant dans les ténèbres de ce monde, là où toute clarté n'est plus qu'une étoile éteinte, étreinte.
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salle d'informatique - sous autorisation, quelques rares élus parviennent à accéder aux néons lumineux de cette salle enviée et désirée par tous les jeunes. le bourdonnement strident des ordinateurs en attirent plus d'un. un accès à internet est accessible, sous surveillance d'un adulte. les plus turbulents ne peuvent pas même imaginer pénétrer entre ces murs, à moins que vous ne soyez de fins stratèges, prêts à tout pour poser votre regard sur ces écrans d'argents.
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| Comme qui ... Mer 10 Fév - 13:15 Ombelune Alaflor |
infirmerie - vous avez mal. mal à en crever. à l'intérieur. à l'extérieur. c'est comme un feu qui n'en finit jamais. alors, en un ultime geste d'espoir, dernier recours qui luit au loin, vous déambulez vers l'infirmerie dans l'espoir que vos maux deviennent souvenirs. mais, l'espoir n'est jamais synonyme de réussite. illusion maléfique. vous aurez toujours mal. c'est incrusté en vous, au plus profond de votre être. vous ne pourrez jamais vous en débarrassez. à moins d'abandonner votre lutte, de jetez les armes et de vous rendre, les yeux baissés.
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| « le cœur ... Mar 27 Jan - 13:21 Duncan Bastille |
les barrières - elles se dressent et vous empêchent de tendre la main vers votre impunité. obstacles insurmontables qui vous brisent en des millions de morceaux. tous prisonniers, gisant sur la bitume nu de l'institut. comme un rappel de votre captivité, elles grillent vos visions, écrasent vos idées de joies et vous abandonnent là, le nez écrasé contre ces grillages, comme des bêtes de foires, des tigres en cages.
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